NICOX SA : Sous surveillance rapprochée.... 11/03/2009 | 10:36
La société biopharmaceutique a dévoilé fin février une forte augmentation de sa perte nette 2008, liée à la hausse des dépenses de recherche et développement et à la baisse de son chiffre d’affaires. Pour 2009, la direction anticipe une baisse significative de ses frais de recherche et développement suite à la finalisation du programme clinique de phase III du naproxcinod en 2008.
Le naproxcinod, c’est LE produit phare de la société, le catalyseur de Nicox qui fait la pluie et le beau temps dans les pages « recommandations » des analystes et sur les marchés. A ce sujet, la présentation des résultats a suscité quelques changements. Si le consensus est globalement à l’achat, CREDIT SUISSE a rejoint le clan des « réfractaires » en abaissant drastiquement son objectif de cours (de 15,5 à 8,90 EUR). D’autres au contraire mettent en avant les perspectives du produit et les grandes manœuvres en cours dans le secteur (fusion Pfizer-Wyeth, suivie de Merck-Schering-Plough) pour confirmer une opinion favorable sur le dossier. Ainsi, le courtier américain Pipper Jaffray, Natixis, CM-CIC et Portzamparc confirment leur opinion favorable sur le dossier.
La valeur est très sensible aux effets d’annonce (on se rappelle la forte remontée du titre du 31 octobre au 5 novembre ; la valeur s’était envolée de 4,73 EUR à plus de 10 EUR en quelques séances). La fin du mois risque d’être décisive. A la recherche d’un partenaire américain pour commercialiser le Naproxcinod aux Etats-Unis, NICOX peut espérer susciter l’intérêt de quelques laboratoires lors du Congrès annuel de l’American College of Cardiology du 29 au 31 mars prochain. A noter sur les agendas !
Techniquement, la tendance est baissière sous la moyenne mobile à 50 semaines et une oblique baissière qui relie ses pics depuis 2007. A proximité des 10,30-10,50 EUR, la zone de résistance est conséquente et bien argumentée quelque soit l’horizon d’investissement. Ce seuil est l’objectif majeur d’un scénario de rebond.
A court terme, les marges se réduisent entre 7,30 et 8,20 EUR : peu de volumes, peu de volatilité, des indicateurs qui évoluent à l’horizontal… la configuration classique d’une valeur en consolidation/accumulation.
On connaît les coups de fièvre de la valeur et surveillons dans un premier temps une sortie de ce range 7,30-8,20 EUR pour prendre position en visant 10 et 10,30 EUR à court terme. Sous 7,30 EUR, il faudra sans doute attendre le comblement des 6,50 EUR pour revenir sur le dossier.