ETUDE CIC DE 2006 potentiel ! Hier à 22:08
les resultats attendus par cic en 2006 sont realisés !et suite au resultat attendus, il avait developpé une etude marché ! donc c'est valide pour aujourd'hui !
etudes
Naproxcinod, le potentiel commercial s’affirme
La pression artérielle est le levier de la valeur du projet naproxcinod.
Si ce critère n’avait pas été statistiquement significatif lors de la présentation des résultats de la première phase III, naproxcinod était un antidouleur indifférencié par rapport à la concurrence. Dans ce cas, sa valeur de marché correspondrait à la valeur d’un énième produit antidouleur dont le prix journalier ne pouvait en aucun cas dépasser 1 € et dont la pénétration de marché aurait de toute façon été limitée (< 5%).
Avec le premier aperçu des résultats positifs sur la tension artérielle, naproxcinod sera le seul antidouleur pour lequel une étude clinique aura démontré l’absence d’impact défavorable sur la pression artérielle.
Son potentiel maximal est alors celui d’un market leader, avec une pénétration de marché voisine de 48% et un prix de journée voisin des 2,1à 2,2 €, correspondant au prix actuel des Cox-2. Ce niveau d’hypothèse correspond à un potentiel supérieur à 7 MM€.
Dans l’attente d’un partenariat avec une « major » pharmaceutique, vers le début du S2-2007e, nous ne valorisons le projet qu’à hauteur de 13,5 €/titre.
Un marché cible gigantesque
Du point de vue de la consommation, les AINS, qui sont utilisés pour le traitement des épisodes aigus des rhumatismes inflammatoires, de l’arthrose des membres, des douleurs dorsales, des douleurs ostéo-articulaires… sont des médicaments parmi les plus prescrits.
300 millions de prescriptions par an
La consommation, en volume, des AINS est stable sur longue période (> 10 ans) et correspond à un niveau moyen de 300 millions de prescriptions au monde. La répartition est très inégale entre les pays développés, qui correspondent à 80% des prescriptions, et le reste du monde.
Un marché actuel de 7 MM$ par an
Si la consommation (prescriptions ou jours de traitement) est stable, l’évolution du CA de la franchise AINS est beaucoup plus erratique sur la période, notamment du fait de l’entrée puis de la sortie des Cox-2 du marché.
La taille actuelle du marché des AINS est d’environ 7 MM$. Elle résulte de la décrue d’un marché global de 12 MM$ où les Cox-2 (Vioxx, Celebrex, Bextra…) ont représenté jusqu’à 6 MM$.
Schématiquement, ce marché actuel de 7 MM$ peut être segmenté entre les Cox-2 (Celebrex & Bextra) qui représentent 1,6 MM$ (24% du marché total), mais moins de 9% des prescriptions, et le marché des AINS, qui représente environ 92% des prescriptions et 76% du marché en valeur – en fonction d’un prix journalier moyen 3,1x inférieur (environ
0,8 $) à celui du Celebrex (environ 2,6 à 2,7 $ par jour).
Un marché cible de 7 MM$ à 18 MM$, voire 24 MM$
En considérant un volume inchangé de 300 millions de prescriptions annuelles, une durée moyenne de traitement inchangée de 23 jours, au tarif journalier de 1 $ – qui correspond à un premium de prix (20%) limité par rapport au prix moyen des AINS standards – la totalité
du marché cible pour naproxcinod serait d’environ 7 MM$.
En considérant un prix voisin de celui du Celebrex (actuellement 2,6 $ environ), et qui prenne en compte les avantages produit (bonne tolérance générale cardiovasculaire et potentiellement gastrique), on aboutit à un marché cible de prés de 18 MM$.
En considérant l’accroissement (+100 millions à échéance 2050) attendu du nombre de prescriptions dans les pays développés, qui est fonction du vieillissement de la population, le marché cible total atteindrait les 24 MM$.
Hors cette élévation à long terme (2050) de la population des plus de 65 ans, l’élévation de la durée de traitement moyenne de 3 à 4 semaines chez les patients âgés (47-49% de la consommation totale) conduirait à une augmentation de la taille du marché de 9% supplémentaires.
les resus attendus par cic en plein dedans !
Naproxcinod, potentiel thérapeutique se confirme
Les grandes lignes des premiers résultats de la première phase III (n° 301) ont été rendues publiques fin octobre et sont très positives.
Un solide plan de développement clinique
Le plan de développement clinique répond aux normes réglementaires en vigueur, qui imposent de faire plusieurs études cliniques de phase III similaires. Au-delà de la première phase III, le plan de développement clinique de naproxcinod inclut donc 2 autres études de phase III (étude 302 et 303) ainsi que des études de tolérance au long cours (12 mois).
Ce plan de développement clinique a été avalisé par l’EMEA (17 octobre 2006) puis par la FDA (10 novembre 2006), levant ainsi la dernière incertitude quant au timing de développement de naproxcinod. Un tel plan de développement conduit à une commercialisation à partir du S1-2010e en fonction des délais classiques de revue de dossier par la FDA (9 mois) et l’EMEA (12 mois).
Un double objectif crucial…
L’objectif des phases III est de démontrer en même temps l’efficacité du produit comme antidouleur et (surtout) l’absence d’impact négatif sur la tension artérielle.
Ceci pour adresser la problématique, de plus en plus reconnue, des effets secondaires (hypertension et risque cardiovasculaire accru) de tous les anti-inflammatoires non stéroïdiens dont l’efficacité antidouleur est unanimement reconnue.
Au final, le critère de tension artérielle (deuxième critère secondaire de la première phase III n°301 et critère principal de l’étude 104 (étude MAPA) est le plus important de tous les critères parce qu’il détermine la valeur réelle du projet naproxcinod.
Objectifs : reproduire les résultats positifs de phase II
L’objectif des 3 études de phase III (301 à 303) est de confirmer, d’adapter et de formaliser les résultats de phase II (publiés mi-décembre 2005) qui montraient :
• que naproxcinod (ex HCT3012/NO-naproxène) aux 2 doses testées était plus efficace que le placebo (p<0,001) dans le traitement de la douleur et des symptômes fonctionnels de l’arthrose du genou ;
T1-07e
T1-08e
2007 2008 2009
302
2006
T4-07e T3-08e
303
T4-06e
301
suivi 52 semaines
suivi 52 semaines
T1-09e
dépôt dossier
US & EU
Nicox SA
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• que naproxcinod aux 2 doses était aussi efficace (non inférieur) que rofécoxib (Vioxx, Merck & Co) dans le traitement de la douleur et des symptômes de l’arthrose ;
• que la tension artérielle moyenne à fin d’étude (6 semaines après le début de l’essai) était plus basse dans le groupe des patients traités par naproxcinod alors qu’elle était inchangée dans le groupe placebo et augmentée dans les groupes rofécoxib et naproxène.
Bien qu’un « bras » de l’étude de phase II ait utilisé le naproxène (les autres bras testaient naproxcinod à 2 doses, le rofécoxib et le placebo), aucune comparaison d’efficacité entre naproxcinod et naproxène ne peut être faite de manière formelle sur la base de cette étude de phase II.
En effet, la comparaison des bras naproxcinod et naproxène ne faisait pas partie des objectifs de l’étude de phase II. Les résultats de phase II, qui montrent une similitude d’efficacité sur la douleur, n’ont pas d’existence « légale » aux yeux des agences réglementaires. En conséquence, les phases III devront statuer sur cette équivalence
naproxcinod/naproxène.
Structure des études de phase III
L’objectif de la phase III (n°301) est d’affirmer l’efficacité antidouleur du naproxcinod vs placebo (condition nécessaire pour le dépôt de dossier auprès de la FDA).
Les objectifs secondaires sont au nombre de 2. Le premier est d’affirmer l’équivalence (non infériorité) thérapeutique entre naproxcinod et naproxène (condition nécessaire pour le dépôt de dossier auprès de l’EMEA) tandis que le second est de confirmer que naproxcinod n’a pas d’effet néfaste sur la tension artérielle.