LOL lire le dernier paragraphe. Auj. à 07:19
La Lettre Hebdo : la chute subite des marchés est elle annonciatrice d’une nouvelle déprime
2009-02-10 | Actualités sociétés
Bertrand Levasseur A3Gadvise
Sacré retournement des marchés ce mardi suite à l’intervention du secrétaire américain au Trésor. Avec comme point d’orgue, le sauvetage du secteur financier. Un plan qui s'articule sur 3 axes majeurs : relancer le crédit, nettoyer et renforcer les banques et fournir une aide vitale pour les propriétaires immobiliers et les petites entreprises. Première constatation : ce plan n’a pas séduit les observateurs et est considéré trop brouillon. Sa divulgation a fait l’effet d’une véritable bombe. Les places financières se sont effondrées comme des châteaux de cartes. En moins d’une demie heure, Paris est passé de presque l’équilibre à une époustouflante perte de 3.64%. De quoi relancer l’esprit chagrin de ceux qui finissent par se complaire dans l’état d’urgence, tout en réclamant plus et mieux pour verdir leurs propres jardins. On passe de l’irrationnel à l’hérésie la plus échevelée.
Après cette séance rouge, voire écarlate, que penser des bons sentiments presque revenus. A croire que ces grands messieurs de la finance internationale continuent de se comporter en seigneurs, alors qu’ils sont responsables de l’état de déliquescence dans laquelle se retrouve l’économie mondiale. C’est quand même extraordinaire que les apprentis sorciers d’antan ne cessent de réclamer des plans qui les séduisent. Le monde de la finance tourne véritablement à l’envers du décor. Et que penser des besogneux chefs d’entreprise, autrefois sous la dépendance et la servilité des banquiers, et qui doivent continuer à se battre pour faire aboutir leurs innovations et leurs projets. Sans trouver autant de complaisance auprès des autorités financières et gouvernementales.
C’est dans cet état d’esprit que la rédaction vous expliquera ce mercredi, que malgré tous les efforts, peut être maladroits des responsables politiques, transformés en pompiers depuis de longs mois, et les déceptions des plus irréalistes, le secteur « offensif » des actions est aujourd’hui celui sur lequel il convient de compter avec le plus de détermination. Tout ce que les plus scientifiques experts en gestion financière nous avaient martelé depuis des lustres, ne répond plus aux besoins d’investissement des épargnants. Le secteur défensif des valeurs boursières devra être rapidement débaptisé. La seule stratégie applicable en ces moments de crise historique reste et demeure l’offensive. Une offensive calculée et raisonnée, mais une offensive téméraire et judicieuse.
Ne nous trompons pas de sens et de cible : les assureurs et les banquiers ont beau jeu de nous sortir subitement tout leurs attirails défensifs pour protéger notre épargne. Ce n’est que foutaise et stratégie marketing. La seule protection efficace contre la chienlit des marchés consiste à occuper la place, avec intelligence et détermination. A moins qu’on veuille encore nous faire croire que toutes ces entreprises moyennes et petites qui représentent la base des économies nationales, ne valent plus que moins que leurs fonds propres, que moins que leurs trésoreries, que moins que leurs projets et que moins que leurs propriétés industrielles et intellectuelles. Auquel cas, il faut fermer la bourse, et repartir à la « cueillette ».
leggete attentamente<<<<<questo è un grande articolo