Sarkozy et les geants de la pharmacie.. Auj. à 07:19
Le président a demandé aux géants pharmaceutiques mondiaux d'investir en France.
Les grands industriels de la pharmacie ont eu vendredi une journée remplie. Réunis dans le cadre d'un colloque sur les neurosciences organisé à Paris par les LIR (Laboratoires internationaux de recherche), ils ont été reçus à l'Élysée par Nicolas Sarkozy en personne. «Je m'engage aujourd'hui, devant vous, à faire en sorte que les industries de santé deviennent un axe majeur de la compétitivité en France», leur a affirmé le président. En retour, il a demandé aux directeurs de Roche, GSK, AstraZeneca, Lilly, etc. d'investir massivement dans notre pays et de collaborer sans réserve avec les laboratoires de recherche publique de l'Inserm, du CNRS, du CEA. «Je voudrais que vous puissiez nouer avec la France des rapports privilégiés», a-t-il souligné.
La réforme de la recherche et de l'université qui a été menée à bien, selon lui, doit suffire à balayer les craintes et les réticences des industriels. «Pour faire de la recherche le moteur de la croissance, il nous fallait restructurer notre recherche publique. Nous l'avons fait. Il fallait donner enfin l'autonomie pour que nos grandes universités de recherche puissent avoir la liberté de décider des meilleures stratégies scientifiques avec leurs partenaires. Nous l'avons fait», a martelé Nicolas Sarkozy.
Une page s'est tournée depuis le discours de Saclay de janvier 2007 où le président de la République avait pointé le fait que la part de la France dans les publications scientifiques régresse et que les études françaises sont moins citées que la moyenne. Cette fois, le président a rendu d'emblée hommage à la recherche publique «qui compte tant de talents et dont les potentialités sont si grandes».
Partenariat public-privé
Le président a plaidé pour le partenariat public-privé. «La recherche publique et celle du privée ne sont pas exclusives l'une de l'autre, elles sont complémentaires.» Il a repoussé les critiques sur ce rapprochement, nécessaire à ses yeux et, à plus forte raison, maintenant avec la crise. «Que les esprits chagrins ne me disent pas que la recherche en santé sera désormais pilotée par les besoins de l'économie.»
Les responsables des organismes de recherche présents au colloque des LIR ont présenté à leurs interlocuteurs quatre plates-formes innovantes impliquées dans l'étude de maladies neurodégénératives comme Alzheimer et Parkinson. En avril de cette année, afin de mieux coordonner leurs stratégies, huit acteurs de la recherche publique ont créé une Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé.
À la fin de son discours, le chef de l'État a invité les industriels à revenir l'année prochaine pour vérifier si ses engagements ont été tenus. «Je vérifierai aussi si vous avez tenu les vôtres», a-t-il glissé
lo offrirei anche a lui ma so già che mi manda a fare in k---
