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MG nous a présenté Mme Robinson , co-fondatrice de Nicox et CEO de Nicox Italie (partie recherche de NicOx). Américaine, elle fut l’une des premières employées de Genzymes, et a fait bénéficier MG de cette expérience de « start-up réussie ».
9,3 millions de votes par correspondance et 1,9 million « présents » dans la salle. Pas de problème de quorum, donc.
La plupart des résolutions ont été adoptées, à l’exception de la résolution 18.
La résolution 17 (« poison pill » en cas d’OPA hostile) a été adoptée à 3000 voix près, à la grande surprise de NicOx et grâce aux votes favorables de la salle ! Elle avait été rejetée l’an dernier, à cause du vote d’OPP.
Le capital est très éclaté, constitué à 80% de particuliers : NicOx a mandaté Euroclear pour établir la liste des détenteurs d’actions NicOx (coût de la prestation… 12000€ !). Cette liste n’a révélé aucune concentration de titres entre certaines mains. Le quorum a finalement été atteint grâce aux efforts louables de gros actionnaires particuliers italiens et suisses, qui ont harcelé leurs banques afin d’obtenir la précieuse attestation de participation qu’elles ne voulaient pas délivrer spontanément (souvent par ignorance de la procédure)… et qu’elle leur a fait payer !
MG a rappelé que les résolutions sur les possibilités d’AK étaient des outils à disposition du Conseil d’Administration, mais que toute AK substantielle (> à 10% du K) ou réservée serait soumise à l’AGE des actionnaires avant d’être mise en œuvre. Les actionnaires auraient donc la possibilité de s’y opposer si le projet présenté n’emportait pas leur adhésion.
Un actionnaire anglo-saxon a voté contre les résolutions portant sur les AK, et a commenté ce vote avec véhémence en reprochant à KH de l’avoir conduit à vendre la totalité de sa position le 20 mai, lorsqu’il a appris que Pfizer aurait vendu la sienne… Il est sorti en cours de réunion, et a semble-t-il répandu des informations farfelues sur des sites boursiers.
EP et KH se sont expliqués à nouveau sur cette erreur de communication.
MG a rappelé à cette occasion que l’attitude de Pfizer Funds était totalement déconnectée de Pfizer Pharma, et que l’éventuelle vente future de cette position serait sans signification sur le potentiel de la technologie ou des produits de NicOx.
MG a justifié le recours aux stock-options pour le management de NicOx, affirmant que leurs salaires sont simplement dans la moyenne des biotechs comparables.
Des votes négatifs ont été exprimés à l’égard de la prolongation des mandats d’administrateurs de MM. Jorgen Buus Lassen et Bengt Samuelsson au-delà de l’âge limite statutaire de 75 ans, et dans la nouvelle limite de 79 ans. MG a dit qu’il respectait ces votes, mais a rappelé que le premier est un chercheur très respecté, co-fondateur de NeuroSearch A/S, société danoise spécialisée dans les maladies du système nerveux central, et le second est prix Nobel de Physiologie et de médecine, et Président du Conseil Scientifique de NicOx. Il nous a assuré que nous ne devons nous faire aucun souci sur leurs capacités intellectuelles actuelles…
En réponse à une question, MG nous a confirmé qu’il rencontrera prochainement des représentants du Fond Stratégique d’Investissement français, mais qu’en tout état de cause, son recours ne pourrait être que marginal eu égard à la capitalisation boursière de NicOx.
Sur le partenariat Napro, le discours est sur la même ligne que le 20 mai. NicOx recherche les solutions susceptibles de créer le maximum de valeur pour les actionnaires, et favoriser la croissance de la société à moyen et long terme.
MG a précisé, en réponse à une question, qu’il serait possible de signer un partenariat avant la décision de la FDA sur la notice, sous conditions suspensives portant sur celle-ci (par exemple, complément d’upfront si la notice comporte effectivement des résultats sur les essais de phase 2 ou 3). Cette option est à l’étude.
Il a précisé que l’éventuel partenaire japonais ne signerait qu’après l’un au moins des deals USA et Europe.
Je l’ai aussi questionné sur la possibilité d’un partenariat « early stage » en 2010 sur le NCX 6560 : il a sorti son joker…
Rien de nouveau sur l’anti-hypertenseur de Merck, qui ne communiquera assurément qu’en cas de passage en phase 2 (paiement de milestone).
En revanche, nous avons bien senti par des sourires de connivence entre lui et KH que le dossier PF207 semble bien mûr, et ne pèserait pas sur la trésorerie de NicOx…
Sur la croissance externe, il a confirmé étudier de près certaines cibles potentielles. Selon lui, il existe beaucoup de petites biotechs en situation « désespérée » aux USA : c’est pour Nicox l’opportunité dans la crise…
Au global, nous l’avons trouvé plus serein et détendu que lors de la réunion du 20 mai. Peut-être n’était-ce que l’effet de l’atteinte du quorum, peut-être pas…