PRAKTIKER
L’obligation Praktiker est au plus bas. Les dernières transactions sur le marché secondaire laissent entrevoir un prix de 27% du nominal. Le rendement est dès lors propulsé à 79% compte tenu d’un coupon de 5,875% et d’une maturité égale au 10 février 2016.
Début avril, l’emprunt Praktiker s’échangeait encore aux alentours des 56% nominal. Il était encore à 80% du nominal à la mi-mars 2012. Praktiker est donc toujours loin d’avoir récupéré la confiance des marchés obligataires. Il faut dire que la vie du groupe reste tourmentée.
Le litige entre la gestionnaire de fonds Isabella de Krassny, la Banque Semper Constantia et la famille Stepski sur le dossier Praktiker ternit la saga de la reprise (et de la relance) de la chaîne allemande de bricolage (Tous les détails ici). Sans trop rentrer dans les détails, la famille Stepksi, de riches industriels autrichiens, reproche à Isabella de Krassny d’avoir utilisé les fonds logés dans la fondation Stepski en vue d’investissements dans Praktiker, sans l’avertir et alors qu’elle ne disposait pas d’un mandat ad hoc. La famille Stepski reproche également à de Krassny de leur avoir acheté des parts dans la structure Maseltow (dans laquelle on retrouve Alain de Krassny l’époux d’Isabella), des parts jugées invendables actuellement puisque non cotées. Maseltow est présent au capital de Praktiker. Enfin, la famille Stepski reproche également à la banque Semper Constantia son rôle d’intermédiaire dans ce dossier. Ambiance...
Sur le plan opérationnel, les résultats du premier trimestre ont été décevants et doublés de perspectives prudentes. Quant à la mise en œuvre du plan de relance, si Praktiker entend réduire la voilure à l’international, cela ne se passe toujours comme prévu. La chaîne allemande prévoyait ainsi de quitter le marché ukrainien d’ici la fin 2013, en cédant ses magasins à un repreneur (plus d’infos ici). Il envisage maintenant la création d’un joint-venture avec un partenaire local ou international comme solution alternative (plus d’infos ici). Les hypermarchés continueraient alors à fonctionner.
Une note d’optimisme cependant. Isabella de Krassny estime que Praktiker a « de bonne chance de survie », demandant un an ou deux de patience. « Nous avons également investi notre propre argent » a souligné de Krassny en réponse aux charges de la famille Stepski.
Certo a leggere quanto sopra si potrebbe essere tentati di passare da solarworld (oramai in ristrutturazione e al fine di evitare la noia di vedersi dare delle azioni che avranno lo stesso valore della carta igienica) a praktiker sperando in una ripresa del gruppo dei supermercati. Qualche opinione?