1- AGE :
Hier à 16:56
L’AGE n’a pas pu se tenir, faute de quorum. Pour mémoire, le quorum nécessaire pour tenir valablement une AGE est de 25% sur 1ère convocation, puis 20% sur 2nde convocation. Si le quorum n’est pas atteint à la 2nde convocation, une nouvelle convocation correspond à un nouveau cycle, et nécessite donc 25%. NicOx a donc décidé de ne pas faire de nouvelle convocation, considérant que les résolutions soumises n’avaient pas de caractère urgent ni stratégique. Il en résulte qu’il ne sera pas attribué de stock-options cette année. Quant à la « poison pill » votée l’an passé, elle demeure activable pendant les 6 prochains mois.
Si NicOx avait des résolutions importantes à soumettre aux actionnaires, de type projet d’acquisition d’une autre biotech ou « poison pill » dans un contexte d’OPA inamicale, il sera toujours possible de convoquer une AGE en temps opportun. Dans ce cas, NicOx considère qu’il sera aisé de rassembler le quorum, dans la mesure où les sujets seront d’importance stratégique ou auront un caractère d’urgence.
A noter : le FSI et Pfizer sont toujours au capital, avec un niveau de participation inchangé. Ils ont exercé leurs droits de vote.
2- Naproxcinod :
Beaucoup de rappels ont été faits à l’attention des actionnaires présents cette fois-ci, qui étaient absents le 19 mai. Quelques éléments nouveaux :
- Concernant la production : 20 tonnes de produit sont d’ores et déjà disponibles. L’encapsulation pourrait débuter en juillet. La commande suivante est de 50 tonnes, assujétie à 5,7 M€ de pénalités en cas de non confirmation fin juillet. Son coût est de l’ordre de 11,3 M€. Le choix auquel sera confronté Nicox est donc le suivant : payer 5,7 M€ de pénalités pour 0 produit, ou « ajouter au pot » 5,6 M€ pour avoir les 50 tonnes, dans l’espoir d’écouler le produit avant date de péremption. Cette quantité correspond à environ 150 millions de capsules de naproxcinod. En fait, en cas d’absence de réponse de la FDA fin juillet, ou de réponse conduisant à un report de plusieurs mois de la mise sur le marché US, NicOx négociera un nouveau deal avec DSM pour ne pas se limiter à ce choix cornélien… A noter : la durée d’ ‘utilisation avant péremption du produit en vrac est de 24 mois, puis de 24 autres mois une fois encapsulé. NicOx souhaite faire porter à 36 mois la durée d’utilisation du produit encapsulé.
- Concernant la FDA : Le staff de NicOx n’a aucune idée de ce que pourra être la nature de la décision de la FDA, mais il se prépare à tous les scénarios imaginables. Nous avons senti MG plus optimiste que la dernière fois, mais très prudent. Pascal Pfister, qui était présent à l’AG, paraissait très serein et très clair dans ses explications. Il nous semble que la FDA a « préparé le terrain » auprès de l’Advisory committee pour mettre NicOx en situation de faiblesse dans la négociation de la notice du médoc, mais qu’une autorisation est possible, quitte à la soumettre à des conditions d’éudes complémentaires acceptables. Il n’en demeure pas moins que la FDA est très prudente sur cette classe de médicaments, depuis l’affaire du Vioxx. Ca a été clairement dit lors des débats.
- Concernant la pré-commercialisation : les actions continuent aux USA. L’utilisation de communications scientiques dans le cadre de la promotion du produit auprès des médecins sera très surveillée par la FDA, en cas de mise sur le marché aux USA.
- Concernant l’Europe : le processus suit son cours.
3- NCX 6560 :
Les études de « proof of concept » (phase 2) demeurent suspendues. Leur coût serait de l’ordre de 5 M€. Elles seront reprises dès que NicOx aura une idée plus claire sur l’avenir commercial du naproxcinod. Au pire, un partenariat « early stage » pourrait être conclu en l’état, mais il serait bien moins intéressant qu’à l’issue d’une phase 2 concluante.
4- Merck : RAS depuis la dernière fois.
5- Ophtalmologie:
Bauch et Lomb n’étant pas cotée, elle communique peu sur ses développements cliniques. NicOx verra avec elle dans quelle mesure il lui sera possible de faire des communiqués de presse aux différentes étapes de développement du NCX 116. NicOx a par ailleurs un certain nombre de mols au satde de la recharche en ophtalmo. C’est visiblement un domaine de prédilection pour sa technologie.
6- FERRER :
Avance lentement, mais sûrement. Le C.A. visé par le médicament serait de l’ordre de 100 à 200 M€.
7- Situation financière :
Trésorerie très contrôlée. En cas d’absolue nécessité, NicOx peut réduire son « cash burn » à 20 M€ / an, ce qui correspond à un maintien des équipes en place, mais sans débours externes (suspension totale des études cliniques et des actions de pré-commercialisation). Avec 138 M€ en caisse à fin mars, ça laisse de la marge.
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"Le jour où un produit NicOx sera sur le marché, le succès sera phénoménal" - Michele Garufi