Sharnin 2
Forumer storico
4 juin 2010
Les plans d’austérité “réduiront la croissance de 0,1 à 0,3" point de PIB dans la zone euro
Les économistes de Goldman Sachs en Europe, Natacha Valla et Jérémie Cohen-Setton, ont pris leurs calculettes pour évaluer l’impact que pourraient avoir les différents plans de “consolidation budgétaire”, comme l’on dit dans le jargon des experts - les plans d’austérité, ou plans de rigueur dans le langage courant - annoncés ces dernières semaines par différents pays européens. Leur conclusion ? Ces plans devraient “réduire la croissance” du produit intérieur brut (PIB) “de la zone euro de 0,1 % à 0, 3% sur la période 2010 à 2012?.
“Il en faudrait plus pour faire dérailler la reprise”, assurent-ils. Leurs prévisions de croissance pour la zone euro sont de + 1,4 % en 2010 et de + 2,2 % en 2011.
Les deux analystes estiment les effets des plans d’austérité “gérables”. D’autant plus, précisent-ils que la dépréciation de l’euro par rapport aux autres monnaies, de par l’effet positif qu’elle devrait avoir sur les exportations,se traduirait dans le même temps par “un apport de 1 point de PIB de croissance en plus en rythme annuel”.
Leur étude n’a toutefois pas pris en compte les mesures à venir en Allemagne, aux Pays-bas ou en France, dont on ne connaît pas encore le détail et donc l’impact financier exacts.
Mais les deux économistes indiquent ne pas s’attendre à de grandes modifications dans leurs prévisions. “Il faudrait que la France et l’Allemagne mettent en place simultanément des plans de consolidation drastiques dont l’impact serait équivalent à pas moins de 1,2 point à 2,5 points de PIB pour que notre prévision de croissance pour la zone euro soit réduite de moitié, expliquent-ils. Selon eux, on en est loin.
L’étude (en anglais) est ici : portal.1275631500.pdf
Les plans d’austérité “réduiront la croissance de 0,1 à 0,3" point de PIB dans la zone euro
Les économistes de Goldman Sachs en Europe, Natacha Valla et Jérémie Cohen-Setton, ont pris leurs calculettes pour évaluer l’impact que pourraient avoir les différents plans de “consolidation budgétaire”, comme l’on dit dans le jargon des experts - les plans d’austérité, ou plans de rigueur dans le langage courant - annoncés ces dernières semaines par différents pays européens. Leur conclusion ? Ces plans devraient “réduire la croissance” du produit intérieur brut (PIB) “de la zone euro de 0,1 % à 0, 3% sur la période 2010 à 2012?.
“Il en faudrait plus pour faire dérailler la reprise”, assurent-ils. Leurs prévisions de croissance pour la zone euro sont de + 1,4 % en 2010 et de + 2,2 % en 2011.
Les deux analystes estiment les effets des plans d’austérité “gérables”. D’autant plus, précisent-ils que la dépréciation de l’euro par rapport aux autres monnaies, de par l’effet positif qu’elle devrait avoir sur les exportations,se traduirait dans le même temps par “un apport de 1 point de PIB de croissance en plus en rythme annuel”.
Leur étude n’a toutefois pas pris en compte les mesures à venir en Allemagne, aux Pays-bas ou en France, dont on ne connaît pas encore le détail et donc l’impact financier exacts.
Mais les deux économistes indiquent ne pas s’attendre à de grandes modifications dans leurs prévisions. “Il faudrait que la France et l’Allemagne mettent en place simultanément des plans de consolidation drastiques dont l’impact serait équivalent à pas moins de 1,2 point à 2,5 points de PIB pour que notre prévision de croissance pour la zone euro soit réduite de moitié, expliquent-ils. Selon eux, on en est loin.
L’étude (en anglais) est ici : portal.1275631500.pdf