NicOx.... in attesa di..... (3 lettori)

elfrancese

Forumer storico
bon, je me demande si un atp de 5k minimum aura lieu avant les résultats..

le volume n'a JAMAIS ete aussi FAIBLE !!!

c'est purement desesperant, poutine ou pas poutine

la défiance sur nicox est TOTALE !

bravo aux dirigeants actuels et anciens !
 

Jazalde

Forumer storico
concordo in pieno.
per la la strategia migliore sarebbe quella di raffreddare il versante militare ma rafforzare quello sul piano di isolamento della russia ( e di tutti i paesi che la appoggiano tipo bielorussia e india da tutto il resto del mondo non ammettendo piu' nessuna rappresentativa russa ( e di altri paesi che la appoggiano apertamente) da ogni manifestazione mondiale in campo sportivo,civile e sociale di ogni tipo fino a che non si ritirano completamente dai territori occupati,penso che alla lunga il regime di putin si sgrertola
 

PIZZODIGINO

Pacifico
Caro Guly, guarda che ad essere isolati rischiamo di esserlo noi; Cina, India, Russia, Brasile, Sud Africa e molti altri paesi asiatici e africani, rappresentano la stragrande maggioranza della popolazione mondiale e sono stufi di essere comandati dagli occidentali. Poi, parliamoci chiaro: l'Ucraina come nazione non è mai esistita nella storia; è stata un'invenzione di Lenin, che l'ha disegnata quando ha diviso in repubbliche i territori dell'impero zarista; ha preso un pezzo di Russia, uno di Polonia, uno di Romania, uno di ex impero Asburgico, uno di Ungheria e uno di Cechia e ha detto: ecco, questa è la repubblica socialista sovietica di Ucraina. All'interno di questo coacervo di popoli e di territori disomogenei non c'è mai stato amore tra le varie parti della popolazione; tenete conto che, ad esempio, quelli della zona di Leopoli considerano gli abitanti dell'est degli animali; quelli di Kyev odiano quelli di Odessa che a loro volta odiano quelli di Leopoli. E poi, ciliegina sulla torta, è arrivato Cruschiov che, per favorire la sua riconferma a capo del partito comunista, ha regalato la Crimea all'Ucraina.
Dunque pensiamo bene a come siamo messi noi, prima di isolare gli altri.
 

elfrancese

Forumer storico
Tu veux que Poutine obtienne le prix Nobel


Ce que tu fais cela se nomme du négationnisme et du revisionnisme historique !






endant deux siècles et demi, les Ukrainiens n’eurent pas l’occasion d’apprendre leur histoire. La russification en deux phases, par l’Empire tsariste d’abord, par l’Union soviétique ensuite, eut pour conséquence une présentation déformée de notre histoire, les régimes s’employant à éradiquer soigneusement et par tous les moyens les termes d’« Ukraine » et d’« Ukrainien » de nos consciences.

2L’Empire tsariste allait jusqu’à mettre en doute l’existence d’une « nation ukrainienne ». La publication de matériaux d’enseignement scientifique, religieux ou didactique en ukrainien était interdite. Les Ukrainiens étaient présentés comme une branche sud-est de la nation russe, et l’on qualifiait leur langue de « russe polonisé ». Durant des siècles, on fit accroire aux Ukrainiens qu’ils n’étaient pas une nation et n’avaient aucun droit à un État à eux.

3En comparaison, la situation en URSS était plus favorable. La doctrine de base quant à l’unité russo-ukrainienne avait été maintenue, mais le droit à la langue ainsi que certains attributs de l’État étaient reconnus, au moins formellement.

4C’est au mouvement national ukrainien des XIXe-xxe siècles, qui joua un rôle considérable dans le processus de conscientisation nationale, qu’est due la renaissance d’un État ukrainien dans le premier quart du xxe siècle. L’État de Pavlo Skoropadski ne dura pas longtemps, mais la conscience nationale de l’intelligentsia s’en trouva confortée et l’idée d’une renaissance nationale ne devait plus cesser de circuler chez les Ukrainiens les plus éminents tout au long du xxe siècle.

5Cette brève esquisse permet de comprendre dans quelle situation difficile se trouvait l’Ukraine jusqu’en 1991 et la dislocation de l’URSS.

6Une fois obtenue l’indépendance, le nouvel État dut faire face à de sérieux obstacles touchant à la cohésion nationale. Le problème était particulièrement aigu dans le Sud-Est, en marge, où la population était de fait hétérogène, avec une substantielle composante de Russes ethniques ; dans cette région, les représentations impériales et national-russes était très répandues, ce dont la Crimée témoigne à l’évidence.

7La renaissance nationale fut proclamée comme base de toute politique dès la présidence de Leonid Kravtchouk ( 1991-1994), ce qui trouva sa traduction dans le programme pédagogique « Éducation » (« L’Ukraine au XXe siècle ») du 3 novembre 1993 : l’éducation ne pouvait plus être dissociée des racines nationales, la pédagogie et les études d’histoire allaient devenir l’instrument majeur de la construction nationale et un facteur déterminant d’harmonisation entre les ethnies.

8La tâche des historiens ukrainiens, qui partaient de zéro, était d’autant plus délicate qu’existaient de réels points de controverse qui faisaient à l’occasion l’objet de débats dans la presse.

9Il fut particulièrement ardu de faire émerger de ses limbes une histoire proprement ukrainienne. Des faits révélés récemment s’intégraient difficilement, pour une partie importante de la société incluant les historiens professionnels tout comme les universitaires et les professeurs du secondaire, dans les paradigmes anciens.

10C’est à ce moment qu’apparurent les premiers manuels d’histoire du XXe siècle dans le secondaire. Premier ouvrage, la Nouvelle Histoire de l’Ukraine de Fedir Tourtchenko fut reçue de façon plutôt ambiguë, ce qui s’explique par le fait que les points de vue étaient diamétralement opposés dans le Sud et dans l’Est. C’est que l’auteur y traitait des épisodes les plus dramatiques de l’histoire de la nation ukrainienne : révolution et guerre civile ; vingt ans de « construction du socialisme », avec les violences de la collectivisation et les excès de l’industrialisation ; la famine, provoquée d’en haut, qui faucha plus de sept millions de vies et allait infliger des dommages irréparables à la nation ukrainienne. Sans compter que Tourtchenko abordait aussi les tragiques événements de la Seconde Guerre mondiale, où plus de cinq millions d’Ukrainiens disparurent [1][1]Cf. Fedor Turãenko [Fedir Tourtchenko], Novej‰aja istorija….

11Auparavant, les manuels présentaient tous ces problèmes (y compris le rôle de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne, qui se battit pour la création d’un État en Ukraine occidentale pendant la Seconde Guerre mondiale) sous un angle tendancieux, ou bien les ignoraient purement et simplement. En particulier, la famine de 1932-1933 restait soigneusement gommée.

12Le premier manuel qui traita de la formation et de la consolidation de la nation ukrainienne à proprement parler fut L’Histoire de l’Ukraine (XIXe siècledébut du XX siècle), de Vitali Sarbej, destiné aux élèves de neuvième du secondaire [2][2]Cf. Vitalij Sarbej [Vitali Sarbej], Istorija Ukrainy (XIX-naã.…. L’auteur fondait l’identité nationale sur le droit du sang : origines et, par là, culture communes. Une doctrine de formation ethnique dont on notera donc qu’elle est déjà au principe des premiers manuels ukrainiens depuis 1991. Avec ce trait commun, les manuels scolaires s’ancraient dans la tradition du grand historien et ancien président de la Rada (Parlement) centrale ukrainienne, Mykhaïlo Hrouchevski, pour qui l’histoire de l’Ukraine était celle de l’ethnie ukrainienne, ou plus exactement « le chemin des Ukrainiens vers l’indépendance ». La nation se présentait ici en victime innocente d’un combat héroïque mais tragique pour l’indépendance. L’Ukraine, en cela, ne se distinguait pas des autres « nations sans histoire » de l’est et du centre de l’Europe.

13Une nouvelle génération de manuels a récemment fait son apparition, tels ceux de Myroslav Popovytch ou Nataliya Yakovenko [3][3]Cf. Nataliya Yakovenko, Naris istorii Ukraini z najdavnichih…. La publication du livre de Yaroslav Hrytsak, Esquisse d’une histoire de l’Ukraine : formation de la nation moderne aux XIXe et XXe siècles, a été un événement [4][4]Cf. Yaroslav Hrytsak, Naris istorii Ukraini : formouvanja…. L’auteur utilisait pour la première fois le modèle de modernisation des sociétés en développement, élargissant pour ce faire le cadre du processus historique : l’Ukraine moderne n’a pas été seulement inventée par une intelligentsia ayant une conscience nationale ; les régimes d’« occupation » n’ont pas eu moins d’importance, ce qui vaut singulièrement pour l’armée de fonctionnaires sur le terrain. Point essentiel : le « projet ukrainien », chez Hrytsak, incluait d’autres groupes nationaux, même si ceux-ci, souvent, n’avaient pas conscience qu’ils contribuaient au développement de la nation ukrainienne, voire avaient tout simplement d’autres objectifs. Probablement l’ouvrage visait-il plutôt la formation politique des élèves, mais cette approche traitait aussi de l’ancrage sur le territoire. La clef devenait alors une solidarité croissante dans une région particulière, indépendamment des différences ethniques, linguistiques, culturelles ou religieuses. S’amorçait du même coup la transition d’un nationalisme des « méchants », de l’« ethnie », du « sang », caractéristique de l’Europe de l’Est, vers un nationalisme des « gentils », un nationalisme de « citoyenneté, propre à l’Europe de l’Ouest ».

14Il faut en conclusion noter que c’est toute la méthodologie qui a changé avec l’indépendance : les classes ne sont plus le moteur de l’histoire et la lutte des classes ne préside plus au mouvement historique ; comptent maintenant les nations et les relations qu’elles entretiennent les unes avec les autres. L’étude de la construction nationale en Ukraine fait ainsi partie des grands chapitres de l’histoire en général.

15Certes, la nouvelle histoire, en Ukraine, n’a pas non plus été exempte d’excès, d’idéalisation des Ukrainiens, ni même de narcissisme. Il n’en reste pas moins que nous étudions non plus l’histoire de notre désir « éternel » de rejoindre le « frère » russe, mais celle de notre aspiration à l’indépendance. Les élèves se représentent maintenant à eux-mêmes comme Ukrainiens, c’est-à-dire comme citoyens d’Ukraine, même s’ils appartiennent à des ethnies différentes.

16En somme, l’État ukrainien a réussi à produire en quelques années une conscience nationale chez les jeunes citoyens, même dans le sud-est du pays, où, on le sait, les jeunes ont voté majoritairement pour le candidat « national », Viktor Iouchtchenko, alors que 74 % des électeurs plus mûrs ou plus âgés s’y sont exprimés en faveur du candidat marginal. La pédagogie, en 2004, a fait ses preuves.
 

elfrancese

Forumer storico
tous les historiens d'accordent sur le fait qu'il existe une nation ukrainienne, comme il existe une nation italienne ou francaise

l'egosime fait prendre à la realité et la vérite comme des notions plus qu'accessoires...
 

elfrancese

Forumer storico
pizzo, qu'est ce qui reuni serieusement un habitant de kaliningrad et celui de vladivostock ???

tu as dis une grosse bétise

poutine est un criminel de guerre, et tu cautionnes ouvertement ses agissements

je ne te felicite pas !
 

elfrancese

Forumer storico
de plus tu n'as aucun esprit d'analyse !!!

qu'est ce qui fait la difference entre la petite armée ukrainienne et ce qu'on considerait comme la 2eme armée du monde ??? en plus de l'armement bonifié et alimenté par les occidentaux...

le sens de la guerre naturellement !!

d'un cote il se battent pour défendre leurs pays, leur nation, leurs FRONTIERES, (toi qui te permets de les nier) leurs méres, soeurs
de l'autre... ils se battent pour quoi ? ils n'en savent rien !

qui es tu toi pizzo pour savoir que cette guerre est juste et legitime, si ceux qui se retrouvent sur le champ de bataille se demandent ce qu'ils font la ...
 

Jazalde

Forumer storico
Caro Guly, guarda che ad essere isolati rischiamo di esserlo noi; Cina, India, Russia, Brasile, Sud Africa e molti altri paesi asiatici e africani, rappresentano la stragrande maggioranza della popolazione mondiale e sono stufi di essere comandati dagli occidentali. Poi, parliamoci chiaro: l'Ucraina come nazione non è mai esistita nella storia; è stata un'invenzione di Lenin, che l'ha disegnata quando ha diviso in repubbliche i territori dell'impero zarista; ha preso un pezzo di Russia, uno di Polonia, uno di Romania, uno di ex impero Asburgico, uno di Ungheria e uno di Cechia e ha detto: ecco, questa è la repubblica socialista sovietica di Ucraina. All'interno di questo coacervo di popoli e di territori disomogenei non c'è mai stato amore tra le varie parti della popolazione; tenete conto che, ad esempio, quelli della zona di Leopoli considerano gli abitanti dell'est degli animali; quelli di Kyev odiano quelli di Odessa che a loro volta odiano quelli di Leopoli. E poi, ciliegina sulla torta, è arrivato Cruschiov che, per favorire la sua riconferma a capo del partito comunista, ha regalato la Crimea all'Ucraina.
Dunque pensiamo bene a come siamo messi noi, prima di isolare gli altri.
Non credo proprio visto che possiamo fare benissimo a meno di queste nazioni anche se piu' popolose ma che non hanno un livello culturale e scientifico migliore del nostro,oltre che importanza economica, e poi io per ora parlo della russia e escludo la cina che e' importante mentre le altre sono nazioni di secondo piano.
Per quanto riguarda il discorso della ucraina cosa significa il tuo ragionamento non e' mai esistita?allora facendo il tuo percorso mentale e storico neanche l'italia non e' mai esistita se andiamo a vedere il passato,forse e' stata una invenzione di cavour o di garibaldi?
L'ucraina era ex urss e poi e' diventata indipendente e ha tutto il diritto ad esserlo,al criminale putin dava solo fastidio che stava prendendo sempre piu i connotati occidentali (parlano tutti inglese) come le altre repubbliche ex sovietiche che si sono stufate del comunismo e rincorrono sempre piu'il nostro modello di liberta e questo al nazicomunista putin da molto fastidio e quindi con la scusa del dombass e della nato cerca di frenare questo fenomeno insieme ai suo accoliti criminale ceh spero un fgiorno verranno condannati oltre che dalla storia da un tribunale di una nuova russia libera dal comunismo.
E infine si e meglio isolare che scatenare guerra se dobbiamo tornare ad una guerra fredda creso sia migliore che rischiare ora una di tipo nucleare,il mondo puo fare benissimo senza la russia,ecco forse la unica cosa che manchera'ì saranno il loro esercito di prostitute che ha invaso il mondo occidentele,per il resto che ce ne frega della vodka e del caviale
 

Jazalde

Forumer storico
Tu veux que Poutine obtienne le prix Nobel


Ce que tu fais cela se nomme du négationnisme et du revisionnisme historique !






endant deux siècles et demi, les Ukrainiens n’eurent pas l’occasion d’apprendre leur histoire. La russification en deux phases, par l’Empire tsariste d’abord, par l’Union soviétique ensuite, eut pour conséquence une présentation déformée de notre histoire, les régimes s’employant à éradiquer soigneusement et par tous les moyens les termes d’« Ukraine » et d’« Ukrainien » de nos consciences.

2L’Empire tsariste allait jusqu’à mettre en doute l’existence d’une « nation ukrainienne ». La publication de matériaux d’enseignement scientifique, religieux ou didactique en ukrainien était interdite. Les Ukrainiens étaient présentés comme une branche sud-est de la nation russe, et l’on qualifiait leur langue de « russe polonisé ». Durant des siècles, on fit accroire aux Ukrainiens qu’ils n’étaient pas une nation et n’avaient aucun droit à un État à eux.

3En comparaison, la situation en URSS était plus favorable. La doctrine de base quant à l’unité russo-ukrainienne avait été maintenue, mais le droit à la langue ainsi que certains attributs de l’État étaient reconnus, au moins formellement.

4C’est au mouvement national ukrainien des XIXe-xxe siècles, qui joua un rôle considérable dans le processus de conscientisation nationale, qu’est due la renaissance d’un État ukrainien dans le premier quart du xxe siècle. L’État de Pavlo Skoropadski ne dura pas longtemps, mais la conscience nationale de l’intelligentsia s’en trouva confortée et l’idée d’une renaissance nationale ne devait plus cesser de circuler chez les Ukrainiens les plus éminents tout au long du xxe siècle.

5Cette brève esquisse permet de comprendre dans quelle situation difficile se trouvait l’Ukraine jusqu’en 1991 et la dislocation de l’URSS.

6Une fois obtenue l’indépendance, le nouvel État dut faire face à de sérieux obstacles touchant à la cohésion nationale. Le problème était particulièrement aigu dans le Sud-Est, en marge, où la population était de fait hétérogène, avec une substantielle composante de Russes ethniques ; dans cette région, les représentations impériales et national-russes était très répandues, ce dont la Crimée témoigne à l’évidence.

7La renaissance nationale fut proclamée comme base de toute politique dès la présidence de Leonid Kravtchouk ( 1991-1994), ce qui trouva sa traduction dans le programme pédagogique « Éducation » (« L’Ukraine au XXe siècle ») du 3 novembre 1993 : l’éducation ne pouvait plus être dissociée des racines nationales, la pédagogie et les études d’histoire allaient devenir l’instrument majeur de la construction nationale et un facteur déterminant d’harmonisation entre les ethnies.

8La tâche des historiens ukrainiens, qui partaient de zéro, était d’autant plus délicate qu’existaient de réels points de controverse qui faisaient à l’occasion l’objet de débats dans la presse.

9Il fut particulièrement ardu de faire émerger de ses limbes une histoire proprement ukrainienne. Des faits révélés récemment s’intégraient difficilement, pour une partie importante de la société incluant les historiens professionnels tout comme les universitaires et les professeurs du secondaire, dans les paradigmes anciens.

10C’est à ce moment qu’apparurent les premiers manuels d’histoire du XXe siècle dans le secondaire. Premier ouvrage, la Nouvelle Histoire de l’Ukraine de Fedir Tourtchenko fut reçue de façon plutôt ambiguë, ce qui s’explique par le fait que les points de vue étaient diamétralement opposés dans le Sud et dans l’Est. C’est que l’auteur y traitait des épisodes les plus dramatiques de l’histoire de la nation ukrainienne : révolution et guerre civile ; vingt ans de « construction du socialisme », avec les violences de la collectivisation et les excès de l’industrialisation ; la famine, provoquée d’en haut, qui faucha plus de sept millions de vies et allait infliger des dommages irréparables à la nation ukrainienne. Sans compter que Tourtchenko abordait aussi les tragiques événements de la Seconde Guerre mondiale, où plus de cinq millions d’Ukrainiens disparurent [1][1]Cf. Fedor Turãenko [Fedir Tourtchenko], Novej‰aja istorija….

11Auparavant, les manuels présentaient tous ces problèmes (y compris le rôle de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne, qui se battit pour la création d’un État en Ukraine occidentale pendant la Seconde Guerre mondiale) sous un angle tendancieux, ou bien les ignoraient purement et simplement. En particulier, la famine de 1932-1933 restait soigneusement gommée.

12Le premier manuel qui traita de la formation et de la consolidation de la nation ukrainienne à proprement parler fut L’Histoire de l’Ukraine (XIXe siècledébut du XX siècle), de Vitali Sarbej, destiné aux élèves de neuvième du secondaire [2][2]Cf. Vitalij Sarbej [Vitali Sarbej], Istorija Ukrainy (XIX-naã.…. L’auteur fondait l’identité nationale sur le droit du sang : origines et, par là, culture communes. Une doctrine de formation ethnique dont on notera donc qu’elle est déjà au principe des premiers manuels ukrainiens depuis 1991. Avec ce trait commun, les manuels scolaires s’ancraient dans la tradition du grand historien et ancien président de la Rada (Parlement) centrale ukrainienne, Mykhaïlo Hrouchevski, pour qui l’histoire de l’Ukraine était celle de l’ethnie ukrainienne, ou plus exactement « le chemin des Ukrainiens vers l’indépendance ». La nation se présentait ici en victime innocente d’un combat héroïque mais tragique pour l’indépendance. L’Ukraine, en cela, ne se distinguait pas des autres « nations sans histoire » de l’est et du centre de l’Europe.

13Une nouvelle génération de manuels a récemment fait son apparition, tels ceux de Myroslav Popovytch ou Nataliya Yakovenko [3][3]Cf. Nataliya Yakovenko, Naris istorii Ukraini z najdavnichih…. La publication du livre de Yaroslav Hrytsak, Esquisse d’une histoire de l’Ukraine : formation de la nation moderne aux XIXe et XXe siècles, a été un événement [4][4]Cf. Yaroslav Hrytsak, Naris istorii Ukraini : formouvanja…. L’auteur utilisait pour la première fois le modèle de modernisation des sociétés en développement, élargissant pour ce faire le cadre du processus historique : l’Ukraine moderne n’a pas été seulement inventée par une intelligentsia ayant une conscience nationale ; les régimes d’« occupation » n’ont pas eu moins d’importance, ce qui vaut singulièrement pour l’armée de fonctionnaires sur le terrain. Point essentiel : le « projet ukrainien », chez Hrytsak, incluait d’autres groupes nationaux, même si ceux-ci, souvent, n’avaient pas conscience qu’ils contribuaient au développement de la nation ukrainienne, voire avaient tout simplement d’autres objectifs. Probablement l’ouvrage visait-il plutôt la formation politique des élèves, mais cette approche traitait aussi de l’ancrage sur le territoire. La clef devenait alors une solidarité croissante dans une région particulière, indépendamment des différences ethniques, linguistiques, culturelles ou religieuses. S’amorçait du même coup la transition d’un nationalisme des « méchants », de l’« ethnie », du « sang », caractéristique de l’Europe de l’Est, vers un nationalisme des « gentils », un nationalisme de « citoyenneté, propre à l’Europe de l’Ouest ».

14Il faut en conclusion noter que c’est toute la méthodologie qui a changé avec l’indépendance : les classes ne sont plus le moteur de l’histoire et la lutte des classes ne préside plus au mouvement historique ; comptent maintenant les nations et les relations qu’elles entretiennent les unes avec les autres. L’étude de la construction nationale en Ukraine fait ainsi partie des grands chapitres de l’histoire en général.

15Certes, la nouvelle histoire, en Ukraine, n’a pas non plus été exempte d’excès, d’idéalisation des Ukrainiens, ni même de narcissisme. Il n’en reste pas moins que nous étudions non plus l’histoire de notre désir « éternel » de rejoindre le « frère » russe, mais celle de notre aspiration à l’indépendance. Les élèves se représentent maintenant à eux-mêmes comme Ukrainiens, c’est-à-dire comme citoyens d’Ukraine, même s’ils appartiennent à des ethnies différentes.

16En somme, l’État ukrainien a réussi à produire en quelques années une conscience nationale chez les jeunes citoyens, même dans le sud-est du pays, où, on le sait, les jeunes ont voté majoritairement pour le candidat « national », Viktor Iouchtchenko, alors que 74 % des électeurs plus mûrs ou plus âgés s’y sont exprimés en faveur du candidat marginal. La pédagogie, en 2004, a fait ses preuves.
difatti il piu' nazista e' proprio lui che paradossalmente ha detto di voler combattere i nazisti ucraini,,,,,ridicolo
 

Jazalde

Forumer storico
pizzo, qu'est ce qui reuni serieusement un habitant de kaliningrad et celui de vladivostock ???

tu as dis une grosse bétise

poutine est un criminel de guerre, et tu cautionnes ouvertement ses agissements

je ne te felicite pas !
guarda che in italia molti comunitri lo giustificano o quanto meno hanno un atteggiamento come quello di pizzo che cerca altre motivazioni per, in un certo senso, attenuare le colpe di questo criminale che non e' poi che lo scopriamo oggi ma da venti anni fa e oltre quando era un ex KGB e per tutti gli oppositori che ha ucciso nel frattempo,,,,,per me non ci sono ne se ne ma,spero che lo uccidano prima possibile insieme ai suoi accoliti criminali come lui.
 

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