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Nicox : quelle prise de risque sur la valeur ?
Ophtalmologie. Nicox n'a plus grand-chose d'une biotechnologie. Après l'échec du Naproxcinod, la société a décidé de changer son fusil d'épaule. Elle cible désormais l'ophtalmologie, un créneau qui connaît un développement croissant. Le profil de risque a été réduit car Nicox entend désormais établir des partenariats afin de mener les recherches en commun. L'importante trésorerie de la société doit également être mise à contribution pour acquérir des cibles potentielles offrant des projets à des stades avancés. Le produit le plus prometteur existant actuellement dans le portefeuille est le Latanoprostène bunod, un nom barbare qui cache une molécule visant à réduire la pression oculaire. Ce produit a été apporté en licence au groupe Bausch + Lomb en 2010. Une phase 3 a démarré en début 2013 après la réussite de la phase 2 qui a conduit au versement de 10 Millions de Dollars à Nicox. Ventes. Si le Latanoprostène bunod démontre son efficacité et obtient le feu vert des autorités de tutelle, Nicox devrait bénéficier de nouvelles rentrées financières. Elles seront dépendantes du niveau des ventes générées et il est donc difficile de les évaluer à ce stade. La société de Michele Garufi conduit également d'autres programmes mais ils se situent à des stades précoces. La recherche de partenaires conditionne la poursuite des actions en ce sens. La firme bénéficie désormais de rentrées financières liées à la commercialisation d'un produit. Il s'agit de l'AdenoPlus qui intervient dans la détection de la conjonctivite aiguë. Nicox ne l'a pas développé mais l'a pris en licence auprès de son concepteur. Il ne faut pas trop de faire d'illusion là-dessus car les ventes potentielles de l'AdenoPlus semblent relativement limitées. Cash. La trésorerie de Nicox s'établissait à 77,5 Millions d'Euros en fin 2012 et la consommation de cash a tendance à se réduire. Dans le rapport annuel, il est indiqué que la société pourrait percevoir au mieux 162 Millions de Dollars de la part de Bausch + Lomb dans le cadre de leur collaboration plus un pourcentage sur les ventes. A ce stade, la capitalisation de la société tricolore nous apparait toujours trop élevée. L'essentiel du potentiel boursier de Nicox repose sur les performances futures du Latanoprostène bunod, un produit qui n'arrivera pas sur le marché avant plusieurs années. Nous demeurons prudents sur la valeur car le portefeuille actuel semble insuffisant pour avoir une vision rassurante de l'avenir de l'entreprise. Nous demeurons réservés à l'égard de cette valeur.
Ophtalmologie. Nicox n'a plus grand-chose d'une biotechnologie. Après l'échec du Naproxcinod, la société a décidé de changer son fusil d'épaule. Elle cible désormais l'ophtalmologie, un créneau qui connaît un développement croissant. Le profil de risque a été réduit car Nicox entend désormais établir des partenariats afin de mener les recherches en commun. L'importante trésorerie de la société doit également être mise à contribution pour acquérir des cibles potentielles offrant des projets à des stades avancés. Le produit le plus prometteur existant actuellement dans le portefeuille est le Latanoprostène bunod, un nom barbare qui cache une molécule visant à réduire la pression oculaire. Ce produit a été apporté en licence au groupe Bausch + Lomb en 2010. Une phase 3 a démarré en début 2013 après la réussite de la phase 2 qui a conduit au versement de 10 Millions de Dollars à Nicox. Ventes. Si le Latanoprostène bunod démontre son efficacité et obtient le feu vert des autorités de tutelle, Nicox devrait bénéficier de nouvelles rentrées financières. Elles seront dépendantes du niveau des ventes générées et il est donc difficile de les évaluer à ce stade. La société de Michele Garufi conduit également d'autres programmes mais ils se situent à des stades précoces. La recherche de partenaires conditionne la poursuite des actions en ce sens. La firme bénéficie désormais de rentrées financières liées à la commercialisation d'un produit. Il s'agit de l'AdenoPlus qui intervient dans la détection de la conjonctivite aiguë. Nicox ne l'a pas développé mais l'a pris en licence auprès de son concepteur. Il ne faut pas trop de faire d'illusion là-dessus car les ventes potentielles de l'AdenoPlus semblent relativement limitées. Cash. La trésorerie de Nicox s'établissait à 77,5 Millions d'Euros en fin 2012 et la consommation de cash a tendance à se réduire. Dans le rapport annuel, il est indiqué que la société pourrait percevoir au mieux 162 Millions de Dollars de la part de Bausch + Lomb dans le cadre de leur collaboration plus un pourcentage sur les ventes. A ce stade, la capitalisation de la société tricolore nous apparait toujours trop élevée. L'essentiel du potentiel boursier de Nicox repose sur les performances futures du Latanoprostène bunod, un produit qui n'arrivera pas sur le marché avant plusieurs années. Nous demeurons prudents sur la valeur car le portefeuille actuel semble insuffisant pour avoir une vision rassurante de l'avenir de l'entreprise. Nous demeurons réservés à l'égard de cette valeur.