Macroeconomia Crisi finanziaria e sviluppi

scusate, qualcuno mi spiega come mai l'oro non si apprezza in una situazione così catastrofica a livello mondiale? anche in un'ottica più tarda iperinflattiva, a maggior ragione?
non capisco
 
è uscita la nuova lettera/catastrofe dei francesi ... per ora solo in francese ... dicono che quelli con la trave nell'occhio lanciano l'allarme per la nostra pagliuzza

GEAB N°33 est disponible! Tensions transatlantiques croissantes à la veille du G20 : Exemple d'une tentative de déstabilisation du système bancaire de l'UE et de l'Euro par Wall Street et la City



- Communiqué public GEAB N°33 (15 mars 2009) -




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Pour LEAP/E2020, les alternatives offertes aux dirigeants du G20 qui se réuniront à Londres le 2 Avril prochain sont au nombre de deux : reconstruire un nouveau système monétaire international qui permette un nouveau jeu global intégrant équitablement tous les principaux acteurs mondiaux et réduire la crise à une durée de trois à cinq ans ; ou bien tenter de faire durer le système actuel et plonger le monde dès la fin 2009 dans une crise tragique de plus d'une décennie.

Dans ce GEAB N°33, nous décrivons ainsi les deux grandes lignes d'avenir qui resteront ouvertes jusqu'à l'été 2009. Au-delà de cette période, notre équipe considère en effet que l'option « crise courte » sera obsolète et que le monde s'engagera sur le chemin de la phase de dislocation géopolitique mondiale de la crise (1), et de la crise profonde de plus d'une décennie.

D'ailleurs, face à l'urgence, LEAP/E2020 publiera le 24 Mars prochain à l'échelle mondiale une lettre ouverte aux dirigeants du G20, modeste contribution de notre équipe pour tenter d'éviter une crise longue et tragique.

La situation s'avère d'autant plus inquiétante que des tensions croissantes se font jour à la veille du sommet du 2 Avril, qui voient émerger les menaces à peine voilées de certains dirigeants et des opérations de manipulation des opinions publiques par d'autres leaders du G20.

Nous revenons plus en détail sur ces éléments dans le GEAB N°33 dans lequel par ailleurs l'équipe de LEAP/E2020 a décidé de se livrer à un exercice utile pour tous ceux (y compris aux Etats-Unis d'où proviennent plus de 20% des lecteurs de LEAP/E2020) qu'exaspèrent l'illusion entretenue par les principaux médias occidentaux sur l'état du pilier américain de notre système actuel : anticiper l'état socio-économique des Etats-Unis d'ici un an, au Printemps 2010. Les tendances lourdes nous paraissent en effet être déjà suffisamment affirmées pour qu'une telle anticipation ait du sens. Un exercice du même ordre sera bien entendu effectué pour l'Union européenne, la Russie et la Chine dans les prochains numéros de GEAB.



Graphique synthétique de l'évolution du sentiment d'inquiétude collective aux Etats-Unis (en bleu : sentiment d'un risque de crise grave ; en vert : sentiment de pouvoir d'achat; en rose : inquiétude sur l'emploi) - Source : Chart of Doom, 02/2009

Dans un même souci de fiabilité des informations, l'équipe de LEAP/E2020, qui dès Décembre 2007, dans le GEAB N°20, avait mis en garde contre le risque immobilier en Europe centrale et orientale, a décidé d'analyser dans ce communiqué public du GEAB N°33 la réalité de la soi-disant « bombe bancaire est-européenne » qui a envahi les médias depuis environ un mois.

Si ce sujet nous paraît pertinent c'est qu'il représente selon nous une tentative délibérée de la part de Wall Street et de la City (2) de faire croire à une fracture de l'UE et d'instiller l'idée d'un risque « mortel » pesant sur la zone Euro, en relayant sans discontinuer de fausses informations sur le « risque bancaire venu d'Europe de l'Est » et en tentant de stigmatiser une zone Euro « frileuse » face aux mesures « volontaristes » américaines ou britanniques. L'un des objectifs est également de tenter de détourner l'attention internationale de l'aggravation des problèmes financiers à New-York et Londres, tout en affaiblissant la position européenne à la veille du sommet du G20.

L'idée est brillante : reprendre un thème déjà bien connu des opinions publiques, assurant ainsi une adhésion facile au nouveau contenu ; y intégrer une ou deux analogies frappantes pour assurer une large reprise dans les médias et sur l'Internet (faites « crise bancaire europe est » sur Google, le résultat est éloquent) ; puis utiliser le concours de quelques hommes et organisations liges influentes toujours disponibles pour un mensonge supplémentaire. Avec un tel cocktail, il est même possible de faire croire pour un temps que la guerre en Irak est un succès, que la crise des subprime n'affectera pas la sphère financière, que la crise financière n'affectera pas l'économie réelle, que la crise n'est pas vraiment grave, et que si elle est grave, tout est en fait sous contrôle !

Alors en ce qui nous concerne ici, le thème déjà bien connu, c'est la « séparation entre la « Vieille Europe » et la « Nouvelle Europe », entre une Europe riche et égoïste et une Europe pauvre et pleine d'espoir. De Rumsfeld pour l'Irak au Royaume-Uni pour l'élargissement, c'est une antienne qui a nous a été répétée sans discontinuité pendant dix ans par tous les médias anglo-saxons et affidés, et dont en particulier certains médias britanniques se sont faits une spécialité (3).

Les analogies sont ici au nombre de deux : l'Europe de l'Est, c'est « la crise des subprime de l'UE » (sous-entendu, chacun a forcément une crise de subprime chez soi (4)); et une crise en Europe de l'Est aura le même effet terrible que la Crise asiatique de 1997 (sûrement parce que tout ça se passe à l'Est (5)).

Et les relais disponibles sont nombreux. Tout d'abord, on trouve une agence de notation, en l'occurrence Moodys (6), qui comme ses congénères, est d'une part au service intégral de Wall Street, et d'autre part incapable de voir un éléphant dans un couloir (ils ont juste raté les subprimes, les CDS, Bear Stearn, Lehman Brothers, AIG, ….). Mais, mystérieusement, la presse financière continue à relayer leurs opinions, appliquant sûrement un principe plein d'humanité consistant à penser qu'un jour par simple hasard statistique ils finiront pas évaluer quelque chose correctement. Dans notre cas, l'écho fut unanime : Moodys avait identifié bien à l'avance une énorme « bombe » cachée dans l'arrière-cour de la zone Euro (car c'est bien de l'Euro qu'il s'agit ici) … qui ne manquerait pas de dévaster le système financier européen.

Ensuite, pour crédibiliser la chose, on utilise quelques médias viscéralement anti-Euro (comme le Telegraph par exemple, qui par ailleurs produit pourtant de très bonnes analyses sur la crise, mais que la chute de la Livre et de l'économie britannique a tendance à aveugler ces temps-ci en ce qui concerne la zone Euro) et on diffuse une information qu'on supprime ensuite (car elle est inexacte) pour lui donner le sel de l'interdit, du secret (7) qui dévoilerait un « tsunami financier » mondial en préparation notamment du fait des engagements des banques de la Vieille Europe dans le secteur financier de la Nouvelle Europe (8). On remue tout cela chaque jour via les principaux médias financiers américains et britanniques, sachant que les autres suivront par habitude. Et avec l'UE c'est tellement facile puisqu'il lui faut toujours un long moment pour comprendre et encore plus de temps pour réagir, avec l'inévitable dissension qui permet de faire rebondir la manipulation. Cette fois-ci, c'est le Premier Ministre hongrois, Ferenc Gyurcsany, qui joue le rôle du « pauvre petit nouvel Européen martyr ». Pour mémoire, les Hongrois tentent en vain de se débarrasser de lui depuis qu'il a involontairement avoué il y a 2 ans avoir menti à son peuple pour se faire réélire, en confirmant dans la foulée qu'il avait endetté son pays au-delà de toute limite raisonnable. Et c'est lui qui annonce des chiffres délirants pour un plan de sauvetage du système financier de l'Europe de l'Est, mettant à nouveau en position de « méchants » ou d' « inconscients » les vieux Européens. Le refus de ces derniers est mis en exergue par l'ensemble de la presse américaine et britannique, concluant bien entendu à l'inévitable échec de la solidarité européenne, … et minorant (ou oubliant même parfois) le fait que ce sont les Polonais ou les Tchèques qui ont été les plus virulents contre les exigences aberrantes du Premier Ministre hongrois (9). La tentative d'affaiblir la zone Euro et l'UE par l'Est peut donc se poursuivre. Il faut attendre les déclarations répétées des dirigeants de la zone Euro, l'annonce d'un plan de soutien financier substantiel (au regard des risques réels) et les communiqués musclés des dirigeants politiques et des banquiers centraux de la région pour que cette manipulation commence à perdre un peu de sa vigueur. Mais elle n'a toujours pas disparu, car le parallèle est maintenu dans les médias mentionnés entre crise des subprime et crise de l'immobilier en Europe de l'Est; comme si la Hongrie équivalait à la Californie, ou la Lettonie à la Floride.

Car là est bien le noeud du problème : la taille a de l'importance en matière économique et financière, et ce n'est pas la queue qui fait bouger le chien, comme certains voudraient visiblement le faire croire.

Si dès Décembre 2007, à un moment où nos « experts actuels en crise d'Europe de l'Est » n'avaient pas la moindre idée du problème, LEAP/E2020 avait souligné le risque immobilier important pesant sur les pays européens concernés (Lettonie, Hongrie, Roumanie,...) et bien entendu leurs créditeurs (Autriche, suisse en particulier), il était tout aussi évident pour notre équipe que c'était un problème très limité aux pays concernés. Il y a bien des problèmes à venir pour ces opérateurs et ces pays, mais ils ne sont pas plus grave que la moyenne des problèmes du système financier mondial ; et sans aucune mesure avec les problèmes des places financières de New-York, Londres ou de Suisse. Rappelons-nous que la banque la plus citée comme « détonateur » de cette « bombe est-européenne », à savoir la banque autrichienne Raiffeisen, a réalisé un profit en hausse de 17% en 2008 ; une performance au-delà des espoirs les plus fous de la plupart des banques américaines ou britanniques comme le fait remarquer fort justement William Gamble, l'un des rares analystes s'être intéressé à la réalité de la situation (10).



PIB de l'Union Européenne, de la zone Euro et des Etats-Membres - Source : Eurostat, 2008

Pour ceux qui connaissent mal la géographie de l'UE, le titre « la Hongrie en banqueroute » ou « la Lettonie en banqueroute » peut paraître tout-à-fait comparable à « la Californie en banqueroute ». Pour ceux qui perdent leur travail à cause de ces faillites, c'est en effet un problème identique. Mais en terme d'impact plus large, il n'y a aucun rapport entre les deux. Ainsi, la Californie, durement frappée par la crise des subprimes, est l'état le plus peuplé et le plus riche des Etats-Unis alors que la Lettonie est un pays pauvre avec une population égale à moins de 1% de celle de l'UE (contre 12% de la population US pour la Californie (11)). Le PIB de la Hongrie représente à peine 1,1% du PIB de la zone Euro (pour la Lettonie ce chiffre est de 0,2%) (12) : soit une proportion comparable à celle de l'Oklahoma (1% du PIB des Etats-Unis (13)), pas à celle de la Floride. On est donc loin d'une Europe de l'Est porteuse d'une crise des subprime à l'européenne. L'ensemble des nouveaux Etats membres de l'UE pèse moins de 10% du PIB de l'UE (et parmi ceux-là, les plus riches ou les plus gros comme la Tchéquie ou la Pologne ne sont quasiment pas affectés). La somme en jeu, pour le système financier européen, se situe dans le pire des cas autour de 100 Milliards EUR (130 milliards USD) (14), soit une somme très modique à l'échelle du système financier de l'UE (15). D'ailleurs, l'UE a pris la tête d'un consortium injectant déjà près de 25 Milliards € (soit 20% du scénario le plus grave) pour stabiliser la situation (16), dont la récente baisse du Franc suisse diminue encore la gravité.

Et, last but not least, en Europe de l'Est, l'immobilier récent gardera une valeur importante (même si plus faible qu'en 2007/2008) car, après 50 ans de communisme, il y a une pénurie d'immeubles modernes. Alors qu'aux Etats-Unis, les maisons construites pendant le boum immobilier de ces dernières années sont des constructions en surnombre, d'une qualité très variable et qui déjà sont en train de se dégrader dans les états les plus touchés. Il y a là une vraie destruction de richesse pour les propriétaires, l'économie, les créditeurs et les banques.

La complexité de cette crise impose d'être très vigilant pour identifier les tendances et les facteurs qui sont réellement porteurs de graves dangers et ne pas se laisser abuser par les rumeurs ou les fausses informations.

Nous espérons donc que cette explication détaillée permettra non seulement de tordre le cou au mensonge orchestré autour de la soi-disant « bombe financière » d'Europe de l'Est (17) ; et qu'elle servira d'exemple pour permettre à chacun de « briser les apparences » et d'aller chercher « derrière le miroir » des médias financiers dominants les éléments factuels qui seuls permettent de se faire une idée précise.

Si le sommet du G20 de Londres ne parvient pas à éviter l'entrée dans la phase de dislocation géopolitique mondiale, ces opérations de manipulation et de déstabilisation vont se multiplier, chaque bloc cherchant à discréditer son adversaire, comme dans tout jeu à somme nulle (18) : ce qu'il perd, je le gagne.



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Notes:

(1) Voir GEAB N°32

(2) Relayés par tout ce que ces deux places comptent de médias et experts financiers, dont la plupart n'avait même pas idée du problème immobilier/financier de certains pays d'Europe de l'Est quand LEAP/E2020 l'analysait en décembre 2007.

(3) Nulle surprise donc à ce que Marketwatch reprenne dans un article sur le sujet les accusations à leur propos de la Banque Centrale tchèque. Source : Marketwatch}, 09/03/2009.

(4) Ce qui est pourtant faux. Aucun autre pays, à part les Etats-Unis et le Royaume-Uni ne connaît une telle convergence de facteurs catastrophiques.

(5) Alors que les pays d'Europe centrale et orientale touchés (Hongrie, pays baltes, Bulgarie, Roumanie) sont totalement marginaux dans l'économie mondiale, les pays d4asie du Sud-Est étaient des acteurs-clés de la globalisation des années 1990.

(6) Source : Reuters, 17/02/2009

(7) Et qui fait que même les sites avisés sont incertains sur l'attitude à avoir vis-à-vis de cette « information », entretenant donc la crédibilité de l' «information »., comme par exemple c'est le cas de Gary North, le 19/02/2009, sur le site LewRockwell.com.

(8) Source : Telegraph, 15/02/2009

(9) Source: EasyBourse, 01/03/2009

(10) Source : SeekingAlpha, 26/02/2009

(11) Source : Statistiques 2007, US Census Bureau.

(12) Source : Statistiques 2008, Eurostat. Et les pays baltes sont « couvés » par les pays scandinaves, en particulier par la Suède qui prend grand soin à éviter une spirale incontrôlable dans la région. Source : International Herald Tribune, 12/03/2009

(13) Source : Statistiques 2008, Bureau of Economic Analysis, US Department of Commerce.

(14) Source : Baltic Course, 05/03/2009

(15) Et ridicule au regard des centaines de milliards que n'arrêtent pas d'injecter dans leurs banques de manière répétée les gouvernements américain et britannique.

(16) Source : Banque Européenne d'Investissement, 27/02/2009

(17) Et nous ne nous attardons pas ici sur l'amalgame fait avec l'Ukraine (amalgame auquel Nouriel Roubini, pourtant généralement plus avisé, a également prêté son concours – source : Forbes, 26/02/2009), qui non seulement n'appartient pas à l'UE, mais en plus est un pion de Washington et Londres depuis la « révolution orange ». L'actuel effondrement de l'Ukraine, s'il peut poser problème à l'UE comme tout facteur d'instabilité à ses frontières, illustre surtout l' « effondrement du Mur Dollar » au détriment des positions américaines car c'est la Russie qui va y retrouver son influence. Au moment où à Wall Street et à la City, les grandes banques s'effondrent ou sont nationalisées, on a vraiment assisté avec cette manipulation à faire cacher la forêt américano-britannique par l'arbre est-européen. Certains s'y sont certainement laissé prendre en toute honnêteté d'ailleurs car l'histoire était si crédible : « "si non è vero è bello" » comme disent les Italiens.

(18) Ce que deviendra le monde à partir de la fin 2009 si un nouveau jeu n'est pas lancé d'ici l'été prochain.



Dimanche 15 Mars 2009
 
si potrebbe fare così io ho degli asset in bilancio iscritti al prezzo che ho pagato o ho sognato una notte che avevo mangiato pesante ... se il mercato valuta l'asset di più metto il valore di mercato ... solo in questo caso però :D

FASB to Propose Changes to Mark-to-Market

[SIZE=-1]by CalculatedRisk on 3/16/2009 03:46:00 PM[/SIZE]



From Bloomberg: FASB Moves Toward Giving Banks More Flexibility on Fair-Value (ht Justin)
The Financial Accounting Standards Board, pressured by lawmakers to change the fair-value rule blamed for worsening the financial crisis, proposed permitting companies to use “significant judgment” in valuing assets.

Companies would be able to apply the revised rule to their first-quarter financial statements, FASB Chairman Robert Herz said today during a meeting at the U.S. accounting rulemaker’s Norwalk, Connecticut, headquarters. The board is set to vote on the proposal April 2, after a 15-day public comment period. ...​
From the American Bankers Association: Breaking News: FASB to Propose Improvements to Mark-to-Market, OTTI
Mark-to-Market. The proposal for estimating market values will take into consideration whether there is an active market (such as the number of recent transactions, whether price quotes are based on current information, whether price quotes vary substantially, etc.). If there is not an active market, then the quoted price is a distressed transaction unless certain other conditions exist. For distressed transaction prices, “Level 3” techniques (such as present values of future cash flows) are used instead of the distressed prices and should reflect an orderly transaction between market participants, including a reasonable profit margin for uncertainty in a non-distressed situation.

Other-Than-Temporary-Impairment. FASB will also propose that the full market loss continue to be reported through earnings (and capital) only if the entity intends to sell or will be required to sell the security prior to its recovery. For all other OTTI, the amount of market loss will be split between the credit portion of the loss, which will be reported in earnings, and the remainder of the loss, which will be reported in “other comprehensive income.”​


la prossima bomba devastante ... le carte di credito http://www.reuters.com/article/hotStocksNews/idUSTRE52F75620090316
 
bene bene ... allora se avete ptf in perdita che si faccia anche noi così...e siamo tutti contenti ....i bond GECAP ad esempio tornerebbero (platonicamente) a 100:down::D
 
si potrebbe fare così io ho degli asset in bilancio iscritti al prezzo che ho pagato o ho sognato una notte che avevo mangiato pesante ... se il mercato valuta l'asset di più metto il valore di mercato ... solo in questo caso però :D

FASB to Propose Changes to Mark-to-Market

[SIZE=-1]by CalculatedRisk on 3/16/2009 03:46:00 PM[/SIZE]



From Bloomberg: FASB Moves Toward Giving Banks More Flexibility on Fair-Value (ht Justin)
The Financial Accounting Standards Board, pressured by lawmakers to change the fair-value rule blamed for worsening the financial crisis, proposed permitting companies to use “significant judgment” in valuing assets.

Companies would be able to apply the revised rule to their first-quarter financial statements, FASB Chairman Robert Herz said today during a meeting at the U.S. accounting rulemaker’s Norwalk, Connecticut, headquarters. The board is set to vote on the proposal April 2, after a 15-day public comment period. ...
From the American Bankers Association: Breaking News: FASB to Propose Improvements to Mark-to-Market, OTTI
Mark-to-Market. The proposal for estimating market values will take into consideration whether there is an active market (such as the number of recent transactions, whether price quotes are based on current information, whether price quotes vary substantially, etc.). If there is not an active market, then the quoted price is a distressed transaction unless certain other conditions exist. For distressed transaction prices, “Level 3” techniques (such as present values of future cash flows) are used instead of the distressed prices and should reflect an orderly transaction between market participants, including a reasonable profit margin for uncertainty in a non-distressed situation.

Other-Than-Temporary-Impairment. FASB will also propose that the full market loss continue to be reported through earnings (and capital) only if the entity intends to sell or will be required to sell the security prior to its recovery. For all other OTTI, the amount of market loss will be split between the credit portion of the loss, which will be reported in earnings, and the remainder of the loss, which will be reported in “other comprehensive income.”
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Essendo l'odierna situazione definita-paragonata ad una guerra ( da tutti coloro che detengono potere, Banche Centrali comprese, e oramai pure dall'intera opinione pubblica ),
si può essere ragionevolmente certi che verrà adottato qualsiasi mezzo,
quelli non convenzionali sono all'ordine del giorno:),
se servono allo scopo di risollevare.......
 
ECONOMIA: IL PREMIO NOBEL DELUSO DA USA E UE
di WSI - ANSA
Lo statunitense Paul Krugman giudica inadeguata la risposta di Stati Uniti ed Unione Europea alla crisi. "Gli Usa non stanno facendo abbastanza, l'Europa sta facendo ancora meno". Necessari stimoli fiscali per...

Per il premio Nobel 2008 per l'economia, lo statunitense Paul Krugman, la risposta di Usa e Ue alla crisi e' 'inadeguata'.
Krugman ha detto di essere 'deluso': 'Gli Stati Uniti non stanno facendo abbastanza, ma l'Unione europea sta facendo ancora meno', ha detto parlando alla Commissione Europea.
In Europa servirebbe uno sforzo in stimoli fiscali del 4% del Pil (500 miliardi euro). Il principale problema per l'Ue per Krugman e' non avere un'autorita' centrale di bilancio.
index.asp
 
P.Krugman

L’handicap euro ai tempi della crisi
L’analisi

L’EUROPA mi preoccupa.

In realtà, mi preoccupa il mondo intero perché non c’è riparo sicuro alcuno dalle tempeste economiche globali.

La situazione in Europa, in ogni caso, :(mi preoccupa perfino più della situazione in America.

Giusto per essere chiari:
non intendo reiterare ancora una volta la classica rimostranza americana che le tasse in Europa sono troppo alte e le indennità che elargisce troppo generose.

I grossi welfare state non sono la causa dell’attuale crisi europea.

In realtà, come mi accingo a illustrarvi brevemente, sono un fattore alleviante.

Oggi come oggi il vero pericolo per l’Europa arriva da una direzione diversa: :wall:l’omessa risposta da parte del continente tutto alla crisi finanziaria.

L’Europa è deficitaria tanto in termini di politica fiscale quanto in termini di politica monetaria.

Si accinge ad affrontare un tracollo grave almeno quanto quello degli Stati Uniti,
e ciò nondimeno per contrastare la crisi :-xsta facendo di gran lunga meno rispetto agli Stati Uniti.


Dal punto di vista fiscale,
il confronto con gli Stati Uniti è impressionante.

Molti economisti, compreso il sottoscritto,
hanno affermato che il piano di stimoli dell’Amministrazione Obama era insufficiente, tenuto conto dell’ampiezza della crisi.

Malgrado ciò, gli interventi americani rendono infinitesimale :down:ciò che stanno facendo gli europei.

Anche le differenze in termini di politica monetaria sono sconcertanti nello stesso modo.

La :zzz:Banca centrale europea è stata molto meno previdente della Federal Reserve:
è stata lenta a tagliare i tassi di interesse (anzi, :wall:nel luglio scorso di fatto li ha addirittura aumentati),
ed è rifuggita da qualsiasi provvedimento incisivo volto a scongelare i mercati creditizi.


L’unica cosa che agisce in favore dell’Europa è la medesima per la quale essa è così di frequente criticata:
l’abbondanza e la generosità dei suoi welfare state, che stanno in parte ammortizzando il duro impatto della crisi economica.

Non è questione di secondaria importanza: un’assistenza sanitaria garantita e generosi sussidi di disoccupazione assicurano che in Europa, quanto meno dal punto di vista strettamente umano, non si soffrirà quanto qui in America.


Questi programmi, oltretutto, contribuirannoa sostenere le spese durante la crisi.

Questi “stabilizzatori automatici” tuttavia non possono sostituire in toto un intervento concreto.

Perché l’Europa sta facendo così poco?

In parte ciò dipende da una leadership :down:poco valida.


Le autorità bancarie europee - :zzz::zzz::zzz:alle quali sfugge completamente quanto profonda e grave sia la crisi - paiono tuttora stranamente compiacenti.

In America per sentire qualcosa di simile alle diatribe tra ignorantoni del ministero delle Finanze tedesco occorrerebbe dar retta… beh, ai Repubblicani.


Il problema, però, è molto più profondo:
l’integrazione economica e monetaria europea è andata troppo avanti rispetto alle sue istituzioni politiche.

Le economie di molte nazioni europee sono collegate le une alle altre quasi altrettanto strettamente delle economie di molti stati americani, e gran parte dell’Europa condivide ormai un’unica valuta.

A differenza dall’America, però, :help:l’Europa non ha quel genere di istituzioni che coprono l’intero continente, necessarie ad affrontare una crisi che investe tutto un continente.

È questa la ragione principale per il loro mancato intervento di natura fiscale: non esiste alcun governo che si trova nella posizione di potersi assumere la responsabilità dell’economia europea nel suo insieme.

L’Europa, al contrario, ha governi nazionali, ciascuno dei quali è riluttante ad accollarsi ingenti debiti per finanziare uno stimolo che potrà destinare molti benefici - se non la maggior parte - agli elettori di altri Paesi.

Ci si potrebbe aspettare una politica monetaria più energica:
dopo tutto, pur non essendoci un governo europeo,
esiste una Banca centrale europea.

La Bce, però, non è come la Fed che può permettersi di essere temeraria perché ha alle spalle un governo di unità nazionale, un governo che è già intervenuto per condividerei rischi della sua audacia,e di sicuro ne coprirà le perdite qualora i suoi sforzi per scongelare i mercati finanziari non dovessero andare a buon fine.

La Bce -che deve rispondere del proprio operato a ben 16 governi spesso in contrasto tra loro - non può contare su un grado di supporto analogo.

L’Europa, in sintesi, si presenta strutturalmente debole in un periodo di crisi.

Il grosso interrogativo al momento è che cosa accadrà alle economie europee forti che hanno prosperato nel periodo dei soldi facili di qualche anno fa, specialmente la Spagna.

Per buona parte del decennio scorso la Spagna è stata un po’ la Florida europea:
la sua economia è stata trainata da un enorme boom immobiliare speculativo.

Come in Florida, il boom alla fine si è sgonfiato:
la Spagna adesso deve trovare nuove fonti di introito e di posti di lavoro per supplire a quelli perduti nel settore edilizio.


In passato, la Spagna avrebbe rincorso una maggiore competitività svalutando la propria moneta, ma adesso che è nell’euro,
l’unica via possibile per andare avanti pare essere un doloroso intervento di tagli alle retribuzioni.

Questo intervento sarebbe stato difficile già in circostanze migliori, ed è inimmaginabile pensare quanto sarà doloroso se, come sembra del tutto verosimile,
l’economia europea nel suo complesso resterà rallentata e tendente verso la deflazione per gli anni a venire.


Tutto ciò significa forse che l’Europa ha sbagliato a integrarsi così strettamente?

In particolare, significa che la creazione dell’euro è stata un errore?

Probabilmente.
Tuttavia, sei suoi rappresentanti politici inizierannoa dar prova :V:wall:di vera e autentica leadership,


l’Europa di sicuro potrà ancora dimostrare agli scettici che si trovano dalla parte del torto.

Ci riusciranno?

Copyright 2009 New York Times News Service Traduzione di Anna Bissanti- Fonte LA repubblica
 
Essendo l'odierna situazione definita-paragonata ad una guerra ( da tutti coloro che detengono potere, Banche Centrali comprese, e oramai pure dall'intera opinione pubblica ),
si può essere ragionevolmente certi che verrà adottato qualsiasi mezzo,
quelli non convenzionali sono all'ordine del giorno:),
se servono allo scopo di risollevare.......

Pronto un primo antipasto;) :

Banche Usa, Fed rinvia di due anni norme stringenti su Tier 1

WASHINGTON (Reuters) - Il board della Federal Reserve ha annunciato lo slittamento di due anni,
al 31 marzo 2011,
del varo di criteri più stringenti per quanto riguarda il capitale Tier 1 delle banche.

La decisione è stata adottata per allentare le pressioni sui bilanci degli istituti di credito.

Il board della Fed ha sottolineato che le holding bancarie possono continuare a contabilizzare i titoli privilegiati perpetui e di garanzia fino al 25% del capital Tier 1 senza per questo sottrarre tale valore dall'avviamento,
come, invece, proponeva la nuova norma.

La Fed garantirà un periodo di transizione e darà alle banche maggiore flessibilità per adottare le linee guida sul capitale,
alla luce del particolare periodo.
 
P.Krugman

L’handicap euro ai tempi della crisi
L’analisi

L’EUROPA mi preoccupa.

In realtà, mi preoccupa il mondo intero perché non c’è riparo sicuro alcuno dalle tempeste economiche globali.

La situazione in Europa, in ogni caso, :(mi preoccupa perfino più della situazione in America.

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Si accinge ad affrontare un tracollo grave almeno quanto quello degli Stati Uniti,
e ciò nondimeno per contrastare la crisi :-xsta facendo di gran lunga meno rispetto agli Stati Uniti.



... dicono che quelli con la trave nell'occhio lanciano l'allarme per la nostra pagliuzza


aho ... i francesi hanno ragione .... 60.000 miliardi de buffi (trad. debiti) e ancora parlano :wall:

le misure prese in Europa non sono come quelle necessarie in USA perchè non siamo messi come loro ... :D
 

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