La FDA ha affermato che il Naproxcinod rispetta i criteri di sicurezza dei normali AINS.
Detto ciò, la negoziazione sta proprio in questo punto.
Francamente non ho ancora capito se e perchè non hanno negoziato "il bugiardino" con FDA prima dell'AdCOm, o meglio prima della presentazione del dossier, sempre che ciò sia possibile e correttamente fattibile.
Penso che sia meglio un'approvazione con un bugiardino minore di quanto atteso, piuttosto che una non approvazione, che farebbe perdere tempo e denaro alla Società.
Eventualmente una approvazione come un antiinfiammatorio comunne, negoziando successivamente per gradi eventuali caratteristiche migliorative da aggiungere sul bugiardino, concordando eventuali prove aggiuntive, che però non dovrebbero mai essere di lungo periodo in quanto FDA nel 2006 aveva affermato a NicOx che non erano necessarie.
Non si può nemmeno escludere l'eventuale comparsa di un partner, se dovessero chiedere prove di medio termine.
Comunque in questa storia qualcosa non quadra, non ho capito se da parte di FDA oppure della Società o da entrambi ...
Difficilmente la FDA dirà NO, ma potrà chiedere ulteriori studi ( bisognerebbe sapere che cosa ha richiesto di inserire nel bugiardino ) ed in tal caso sarebbe anche giusto fare il confronto con le procedure ed i farmaci meno buoni del naproxcinod che comunque sono stati approvati, ovviamente riferendoci alla classe degli AINS.
In tal caso forse sarà possibile anche un ricorso in FDA, sperando di non dover perdere troppo tempo ... ( in FDA si possono fare max. 2 ricorsi per ogni farmaco ).
Non capisco inoltre la lentezza di B&L ad intraprendere una fase 3.
Quanto a Merck, resta un vero mistero ... in ogni caso se le sperimentazioni fino ad ora non fossero andate ebne, probabilmente sarebbe già uscita dal capitale. Non sono noti gli accordi di riservatezza tra Merck e NicOx fino a che punto possono spingersi.
Il resto penso che sarà tutto bloccato, fino a quando in un modo o nell'altro la questione "naproxcinod" non si sarà chiarita definitivamente, d'altronde la società deve curare bene la cassa evitando dispendi di risorse che in questo momento sono preziose.
In ogni caso qui di seguito allego un articolo interessante in merito al Celebrex che comunque dovrebbe far riflettere :
CELEBREX: en mai 2000a obtenu son AMMavec des études cliniques d'une durée de 12 à 24 semaines...
CELEBREX® est un inhibiteur de la cyclo-oxygènase-2 (COX-2) indiqué dans “le soulagement des symptômes dans le traitement de l'arthrose" et "le soulagement des symptômes dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde". Les évaluations ayant conduit à l'octroi d'une autorisation de mise sur le marché (AMM) en mai 2000, sont notamment fondées sur plusieurs études cliniques d'une durée de 12 à 24 semaines, mentionnées dans le résumé des caractéristiques du produit.
L'étude Class est une étude post AMM d'évaluation de la tolérance digestive de CELEBREX®, concernant plus de 8000 patients atteints d'arthrose ou de polyarthrite rhumatoïde et traités par celecoxib (CELEBREX®), ibuprofène ou diclofenac. Cette étude après 6 mois a mis en évidence des résultats en faveur de CELEBREX® par rapport aux autres anti-inflammatoires.
Cependant, l'analyse des données après 12 mois de suivi ne montre pas de différence avec les autres AINS en matière d'événements gastro-intestinaux. Ces données ont été analysées par les autorités de santé. Elles ont permis d'établir un rapport d'évaluation (novembre 2001) qui ne remet pas en cause le rapport bénéfice / risque du produit et maintient la précaution d'emploi en ce qui concerne le risque gastro-intestinal.
sur le site de lafssaps on peut lire:
3. DONNEES CLINIQUES
L’efficacité et la sécurité du celecoxib dans le traitement symptomatique de la spondylarthrite ankylosante
ont été évaluées à partir de cinq études cliniques :
• deux études contrôlées contre placebo et comparateurs actifs (naproxène et kétoprofène) d’une
durée respective de 12 semaines et 6 semaines. Le nombre de patients traités par celecoxib était
au total de plus de 350 patients pour ces deux études,
• deux études contrôlées contre comparateur actif (diclofenac) sans bras placebo d’une durée de
12 semaines. Le nombre de patients traités par celecoxib était au total de plus de 500 patients.
• une étude ouverte à long terme (2 ans), effectuée chez plus de 200 patients.
Une étude contrôlée contre placebo évaluant la sécurité du Celebrex® chez plus de 200 patients en
rémission de rectocolite hémorragique a également été fournie.
http://www.afssaps.fr/var/afssaps_s...lication/700db8a2ac1af1a653938e48c72f7d8f.pdf
Je comprends mieux l'assurance de M. Garufi quant à la vadidation du Naproxinod avant l'AC du 12 mai!
...et pire que le Naproxinod: http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2009-11/celebrex_-_ct-7107.pdf
4.3 Conclusion
L’efficacité et la tolérance du célécoxib dans le traitement de la spondylarthrite ankylosante à la
posologie de 200 ou 400 mg par jour ont été évaluées dans 4 études cliniques d’une durée
allant de 6 à 12 semaines. Le critère principal d’évaluation de l’efficacité commun à ces quatre
études a été l’évolution de l’intensité de la douleur mesurée sur une EVA à 100 mm. Les
résultats de ces études ont montré la supériorité du célécoxib (200 et 400 mg/j) par rapport au
placebo (différence absolue de 14 à 19 points pour la réduction de la douleur) et sa noninfériorité
(seuil delta = 10 mm) par rapport au diclofénac 150 mg par jour. On peut s’interroger
sur la pertinence de ce seuil de non-infériorité.
Par ailleurs, aucune différence n’a été mise en évidence entre le célécoxib et le kétoprofène
200 mg/j et le naproxène 1g/j. La tolérance a été globalement conforme à celle connue pour ce médicament avec principalement des effets indésirables d’ordre gastro-intestinal. Ces nouvelles données de
tolérance ne modifient pas les conclusions précédentes de la Commission de la transparence ;
elles n’apportent pas la preuve formelle d’une meilleure tolérance digestive en termes de
complications graves du célécoxib par rapport aux AINS non sélectifs notamment chez les
patients à risque.