Obbligazioni perpetue e subordinate Tutto quello che avreste sempre voluto sapere sulle obbligazioni perpetue... - Cap. 2

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Ragazzi, vedo che molti si chiedono se le cedole (e quali) saranno obbligatoriamente pagate. Forse basterebbe riprendere la discussione di ieri sui prospetti....:rolleyes:

Provo a dare il mio contributo, guardando alla parte sopra che ho grassettato:
1)per ragionare sui coupon pushers, cominciamo dal "basso", e cioè dagli strumenti più subordinati: le azioni. A primavera del 2011 Groupama ha distribuito dividendi. Questo ha fatto da coupon pusher per tutti gli strumenti più senior, e quindi anche per le tre subordinate che ci interessano (le cedole erano "compulsory").
2)con i risultati di oggi non c'è dividendo, ergo nessun coupon pusher per il 2012. I coupons sono opzionali.
3)la prima cedola in possibile pagamento è quella della 751 a giugno. Opzioni: a)Groupama paga, a questo punto solo per decisione autonoma, visto che anche il Solvency Margin è sceso sotto il 150%; in tal caso anche la 464 pagherà a ottobre (vedi discussione con Solenoide sui titoli pari passu) oppure: b)Groupama non paga e differisce.
4)a ottobre scade la cedola della 414 (la T1). Opzioni: a)Groupama paga, anche questa volta per decisione autonoma; facendo pagare, maggior ragione, anche la 464, che è senior rispetto alla 414, oltre che pari passu della 751; oppure: b)Groupama non paga e la cedola è persa. Non parliamo di loss absorption (almeno sulla base dei dati attuali) perchè continuiamo ad essere sopra il 100% di Solvency.
5)sempre a ottobre arriva a maturazione la cedola della 464. Opzioni: a)se la 751 e/o la 414 hanno pagato, allora la 464 pagherà; oppure: b)se nessuna delle due ha pagato Groupama potrebbe decidere: b1) di pagare (facendo scattare il coupon pusher per la 751 a giugno 2013); oppure: b2) di non pagare, differendo a sua volta.

In tutto questo percorso Groupama deciderà guardando, oltre che al prospetto, ai propri conti, e in particolare al Solvency Margin.

Tutti questi ragionamenti sono legati a quanto previsto dal prospetto e non hanno nulla a che fare con la decisione (reputazionale) di pagare o meno.

Commenti per errori o inesattezze in questa impostazione?

Grazie per l'aggiornamento

Io ho sempre detto (e andatevi a prendere i miei post passati) che la LT1 e' equity sotto forma di bond. Secondo IFRS nei 5 bilioni di equity c'e il T1. E poi ci sono le altre due emissioni.

Altro commento. Penso che il solvency margin si riferisca al Solvency I francese. E' abbastanza largo di manica (quello Italiano e' piu rigoroso).

Detto questo penso che Groupama continui a pagare i coupon su tutte le emissioni. Sicuramente sui due T2.
 
Grazie per l'aggiornamento

Io ho sempre detto (e andatevi a prendere i miei post passati) che la LT1 e' equity sotto forma di bond. Secondo IFRS nei 5 bilioni di equity c'e il T1. E poi ci sono le altre due emissioni.

Altro commento. Penso che il solvency margin si riferisca al Solvency I francese. E' abbastanza largo di manica (quello Italiano e' piu rigoroso).

Detto questo penso che Groupama continui a pagare i coupon su tutte le emissioni. Sicuramente sui due T2.


Grazie a te e a Rott per le spiegazioni chiarissime.
La cosa principale è la consapevolezza e in questa sede, penso non sia mancata mai, sulla rischiosità di questi investimenti.
 
Un'intervista, rilasciata oggi, al direttore generale di Groupama:

Christian Collin, DG délégué de Groupama : "Reconstituer les marges de manœuvre financières qui étaient les nôtres"
Le 15 mars 2012

Alors que Groupama présente, ce 15 mars, ses résultats 2011, son directeur général délégué, qui s’exprime pour la première fois dans la presse, assure que l'essentiel de la crise est passée et dresse le plan d’action pour les années à venir.

« La gestion des risques au cœur de la politique du groupe »
« La situation de Groupama en 2011 a conduit à une inflexion forte : faire évoluer la stratégie de taille vers une stratégie de performance, fondée sur les valeurs mutualistes qui ont fait le succès de notre groupe. Cela se concrétise, notamment, par l’arrêt de la "course à la taille" et l’abandon du projet de cotation en Bourse de Groupama SA. Mais cette stratégie se décline aussi par une série de mesures visant à être plus efficace et rendre un meilleur service à nos clients et sociétaires. La proximité est un bien précieux. Cette stratégie de performance passe également par une gestion prudente de nos actifs et de nos activités d’assurance : la gestion des risques doit être au cœur de la politique du groupe. »

« Favoriser le retour à des règles de bonne gouvernance »
« Groupama est une entreprise mutualiste et la volonté est de favoriser le retour à des règles de bonne gouvernance, une plus grande transparence vis-à-vis de nos sociétaires et de nos élus. Ce qui implique de renforcer le rôle des conseils d’administration, à savoir celui de Groupama SA, de Groupama Holding et ceux des caisses régionales, dans la surveillance du groupe et de ses entités, et d’aller vers un plus grand partage des décisions stratégiques. Ainsi, aujourd’hui, il y a un alignement du groupe sur la stratégie de performance, qui a été débattue et approuvée par chacun des conseils d’administration des entités du groupe. Cette inflexion est partagée par le monde agricole qui constitue nos racines et avec lequel nous souhaitons encore renforcer davantage nos liens. »

« Reconstituer les marges de manœuvre financières »
« Nous devons reconstituer les marges de manœuvre financières auxquelles Groupama était habitué dans le passé. L’ensemble des actions se regroupent en trois volets.
Le premier volet consiste à renforcer la performance technique et opérationnelle du groupe, avec par exemple l’objectif d’un ratio combiné à 98% en assurances de biens et de responsabilités. C’est dans ce cadre qu’intervient la maîtrise des frais généraux sur tous les postes, avec l’accélération de la mise en oeuvre du plan d’économies de 400 M€ à l’horizon 2014. Nous n’avons jamais considéré les hommes comme une variable d’ajustement, ce n’est pas dans notre culture. La mutualisation des moyens informatiques, initiée en 2000, se poursuit car il y a encore des convergences à opérer. Mais hormis les systèmes d’information, les entreprises régionales demeurent autonomes dans leur choix. Il n’y a donc pas de schéma général de rationalisation du back office, y compris dans le domaine de la gestion de sinistres.
Le deuxième volet concerne l’ajustement de notre périmètre d’activité, où nous privilégions la cession d’entreprises coûteuses en capital et sensibles à la notation : Gan Eurocourtage est la seule cession en France, sous réserve de Groupama private equity en lien avec la réduction de notre exposition actions. La vente de nos actifs en Grande-Bretagne suit son cours. Plus largement sur l’international, nous conduisons une analyse stratégique afin d’étudier les opportunités éventuelles de cession en fonction de la taille de l’entreprise, de sa capacité de développement et de sa rentabilité. Et c’est d’ailleurs sur cette base qu’a été prise la décision de céder notre activité dommages en Pologne, qui exigeait un investissement trop conséquent au cours des prochaines années.
Nous entendons réduire de 30 à 40% notre exposition aux actions, qui représentent aujourd’hui en valeur de marché, 13% de notre portefeuille. Nous avons déjà mis en place une couverture à hauteur de 1,5 Md€ qui sera reconduite en 2012 et complétée pour atteindre notre objectif par des cessions ou des couvertures complémentaires. Aussi nous avons engagé et nous poursuivrons des cessions dans le domaine immobilier ».

« Nous avons mangé notre pain noir »
« Groupama a très clairement fait face à une année difficile et achève 2011 avec des pertes financières exceptionnelles. La crise grecque coûte au Groupe 2,3 Md€ bruts, soit une charge nette d’impôts de 1,6 Md€. L’impact des marchés financiers et plus particulièrement au regard de notre exposition aux actions stratégiques (Véolia, Société Générale …) a généré des pertes ou provisions pour dépréciations durables d’un montant quasiment équivalent, soit 1,6 Md€. Mais nous avons mangé notre pain noir, le plus dur est derrière nous, nous avons fait l’essentiel du travail sur nos actifs : notre marge de solvabilité est respectée après prise en compte de notre opération d’apport de Silic. Nous avons encore des efforts à mener pour reconstituer nos marges de manœuvre financières mais globalement nous pouvons désormais regarder devant ».

« Notre moteur économique est solide »
« Notre moteur économique est solide. Notre résultat opérationnel est, par exemple, en forte amélioration, ainsi que notre ratio combiné en assurance dommages. En assurance vie, notre marge en affaires nouvelles progresse favorablement : nous avons notamment réorienté la part des unités de comptes dans la production nouvelle, part qui a été multiplié par trois. Nos clients nous sont restés fidèles en 2011. En assurance de biens et de responsabilité, nous avons ainsi gagné des parts de marché en auto et en habitation : notre progression en primes est supérieure à celle du marché et le nombre de contrats a augmenté. En assurance de personnes, notre collecte nette, même si elle a baissé comme celle de nos concurrents, est restée positive. Enfin, concernant l’activité bancaire, les dépôts ont augmenté de 10%. »

Propos recueillis par Floriane Bozzo et François Limoge


Âgé de 58 ans, Christian Collin, diplômé de l'École supérieure de commerce de Paris, a rejoint le Gan en 1980. Devenu secrétaire général en 1991, il est responsable de la fusion, en 2000, de Gan SA et de Groupama SA. Secrétaire général du groupe mutualiste, il prend en 2010 le poste de directeur général finance et risques, jusqu'à sa nomination comme directeur général délégué.
 
ricordo male, o anche il riacquisto proprie azioni portava al pagamento cedole?

Alcune degli eventi che, da prospetto, fungono da coupon pusher:

"...... the Issuer has redeemed, repurchased or otherwise acquired any class of its share capital (whether such shares are represented by ordinary shares or preference shares) by any means; or

the Issuer has redeemed, repurchased or otherwise acquired any Senior Subordinated Obligations or Junior Securities in accordance with their terms; or........
 
Grazie a te e a Rott per le spiegazioni chiarissime.
La cosa principale è la consapevolezza e in questa sede, penso non sia mancata mai, sulla rischiosità di questi investimenti.

Non bisogna essere Gaudente (a proposito dove sei????) per capire che questi sono titoli rischiosi.

Io avevo "suicciato" dalla T1 alla LT2 l'anno scorso perche' ritenevo il differenziale tra le due (10 punti troppo basso) ora e' a quasi 20. Sono leggermente in perdita complessivamente ma sono abbastanza tranquillo. Ho letto su BBG che vogliono uscire da Veolia, Mediobanca e SocGen, non piu' strategiche. Secondo me devono vendere dei pezzi all'estero.
 
Ultima modifica:
General Shopping Brasil (Brazil) on March 13, 2012 placed USD 150m in perpetual bonds with a 12% coupon. The bond was priced at 100% to yield 12%. Bank of America Merrill Lynch, Goldman Sachs arranged the deal.
 
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