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DE NOUVELLES DONNEESÀ LONG TERMESUR UNE DUREE DE 75 MOISONTMONTRÉ QUE LE MASITINIB PROLONGEAIT LA SURVIE DANS LA SCLÉROSE LATÉRALE AMYOTROPHIQUE DE 25 MOIS PAR RAPPORT AU PLACEBO, À CONDITION QUE LE TRAITEMENT SOIT INITIE A UN STADE PRECOCEDE LA MALADIEPUBLICATION DECESDONNÉES DE SURVIE À LONG TERME DANS LA REVUEEXAMINEE PAR DES PAIRSTHERAPEUTIC ADVANCES IN NEUROLOGICAL DISORDERSParis, 19 juillet2021, 18hAB Science SA(Euronext -FR0010557264 -AB) annonce aujourd’hui la publication d’un article intitulé ‘Long-term Survival Analysis of Masitinib in Amyotrophic Lateral Sclerosis’dansla revue examinée par des pairs Therapeutic Advances in Neurological Disorders(TAND) [1]. Cette publication présente des données entièrement nouvelles sur l'analyse de la survie à long terme du masitinib en associationau riluzole chez les patients atteints de sclérose latérale amyotrophique (SLA) dans le cadre de l'essai clinique randomisé AB10015 [2].Cet article ainsi que les informations complémentaires l’accompagnant sont librement accessibles sur le site de la revue à l’adresse suivante:
SAGE Journals: Your gateway to world-class research journals de survie a concernétous les patients initialement recrutés dans l'étude AB10015 pendant une durée moyenne de 75 mois à partir de la date du diagnostic. Chez les patients atteints de SLA dont la sévérité de la maladie était légère ou modérée au moment de l’inclusion, il a été observéque le traitement avecle masitinib à la dose de 4,5 mg/kg/jour (n=50) en association auriluzole prolongeait la survie de 25 mois par rapport aux patients traités par le riluzole seul (n=63) (médiane desurvie globale de69moiscontre 44 mois, respectivement, P=0,037), avec une réduction du risque de décès de 44%. Les personnes atteintes de SLA légère ou modérée correspondent à despatients n’ayantpas subi de perte complète ou d'atteintefonctionnelle sévèremesurée par le score ALSFRS au moment de l'initiation du traitement avecle masitinib (c'est-à-dire les patients ayant un score d'au moins 2 sur chaque composante individuelle du score ALSFRS-R). Cette population correspond étroitement à lapopulationde patients recrutés dans l'étude confirmatoire de phase 3, AB19001.Dr Jesús S. Mora, MD, Directeur de l’Unité ALS à l’Hopital SanRafael à Madrid et auteur principal de l’article a déclaré :“Cette publication représente une nouvelleétape scientifique importante dans la recherche d'un nouveau traitement dans la SLA. L’importance du gain de survie observé avec le masitinib par rapport au placebo est très encourageante et les données de l'étude AB10015 ont maintenant démontré un effet de traitement systématiquementsignificatif en termes de survie globale, de hazard ratio, de ralentissement du taux de déclin fonctionnel et de ralentissement de la détérioration de la fonction respiratoire et de la qualité de vie."Le professeur Albert Ludolph, professeur de neurologie et président du département de neurologie de l'hôpital universitaire et de la faculté de médecine d'Ulm en Allemagne, et coordonateur international de l'étude AB19001, a déclaré: “Ces données de survie à long terme, avec un suivi moyen de 75 mois depuis le diagnostic, suggèrent que le masitinib peut offrir un avantage substantiel de survie lorsque le traitement est initié avant une perte fonctionnelle sévère. Ces résultats sont cohérents avec l'objectif thérapeutique du masitinib qui vise à préserver les fonctions neuro-musculaires. L'étude confirmatoire de phase 3 en cours
(AB19001), menée auprès de patients atteints de SLA présentant une perte de fonctionnalité légère ou modérée au moment de l’inclusion, correspond parfaitement à cette population."Ces données de survie ont été corroborées par l'effet observé sur les critères d'évaluation ∆ALSFRS-R à la semaine 48 et sur la survie sans progression (PFS, une analyse en fonction du temps) pour cette populationde patients, ce qui confirme l'hypothèse d'un effet detraitement plus important lorsque lecelui-ciest initié à un stade plus précoce de la maladie. Conformément aux résultats précédemment communiqués sur l'étude AB10015 [2], aucun avantage en termes desurvie à long terme n'a été observé pour la population globale de l’étude AB10015 avec lemasitinib à la dose de 4,5 mg/kg/jour (c'est-à-dire indépendamment de la sévéritéde la maladie au moment de l’inclusionou du taux de progression du score ALSFRS-R après le début de la maladie) ou pour le bras de traitement masitinib à faible dose (3,0 mg/kg/jour).Ces résultats de survie à long terme sont conformes aumécanisme d'action du masitinib, qui ralentit considérablement la progression de la maladie en lien avec lamicroglie et empêchela dénervation des jonctions neuromusculaires liée aux mastocytes ainsi quela neuroinflammation induite par les cellules de Schwann [3-7]. Sur la base de ce mécanisme d'action, le masitinib pourrait donnerde meilleurs résultats s'il est administré au début de la progressionde la maladie, lorsque les motoneurones de plus grande taille qui innervent les fibres de type IIb sont encore fonctionnelset capables de produire des ramifications terminales pour innerver à nouveaules plaques terminales précédemment dénervées (une meilleure capacité de production de ramifications permettrait de maintenir la fonction motrice plus longtemps et de ralentir le déclin du score ALSFRS-R) [3,4]