Questa notizia e' credit positive a mio giudizio.
Si sbarazzano di un personaggio chefino a qulache mese fa voleva comprare FonSAI (con che soldi poi non si sa). Forse (con immenso ritardo) si stanno rendendo conto che sono messi male. Questi devono vendere tutto a partire dalla quota Mediobanca piu' parecche filiali estere. Urge anche ADC attraverso mutue regionali.
Anche secondo me.
Tipicamente un nuovo boss dovrebbe tendere a massimizzare la contabilizzazione delle perdite, per ripartire dopo aver fatto piazza pulita. Però con un Solvency Margin così risicato e con la responsabilità pregressa del neo AD (era il direttore generale) non credo farà rivoluzioni contabili. Più probabile il cambio di strategia: dalle pretese internazionali (la megalomania di Azema aveva portato Groupama, tra l'altro, in Vietnam e Cina) andrà back to basic.
Ecco l'articolo di Les Echos:
Jean Azéma débarqué de Groupama
Après onze ans passés à la tête de l'assureur mutualiste, Jean Azéma a été révoqué aujourd'hui par le conseil d'administration de Groupama SA. Thierry Martel, l'acteur directeur général assurance et banque France, devrait le remplacer.
Une page se tourne chez Groupama. Jean Azéma vient d'être révoqué aujourd'hui de la direction générale de Groupama. La sanction est tombée en fin d'après-midi au terme d'un conseil d'administration de Groupama SA. Les patrons des caisses régionales -sans qui rien ne se fait -ont donc décidé de retirer leur confiance à l'homme qui dirigeait Groupama depuis plus de onze ans. Thierry Martel, directeur général assurance et banque France, devrait lui succéder.
A cinquante-huit ans, Jean Azéma n'aura donc pas réussi à les convaincre qu'il reste encore et toujours l'homme de la situation malgré les difficultés actuelles de l'assureur mutualiste. Il devait affronter des vents contraires depuis plusieurs mois. Fin septembre, il a dû encaisser coup sur coup la dégradation de la note de Groupama par Standard & Poor's (S&P) puis par Fitch. Pris dans la crise des dettes souveraines, plombé par ses fortes expositions à des titres malmenés en Bourse depuis cet été (Société Générale, Veolia Environnement), l'assureur alimente des interrogations sur sa marge de solvabilité. A fin juin, elle était encore de 130 % (117 % en prenant les seuls fonds propres durs). Jean Azéma reconnaissait lui-même que « la situation est un peu tendue » (« Les Echos » du 26 septembre). Pour donner des gages à S&P et tenter de redresser ses fonds propres, il avait présenté un plan de réduction des coûts de 300 millions d'euros sur les deux prochaines années.