Rottweiler
Forumer storico
Dal fronte Groupama...
Un passaggio in un articolo di Les Echos ipotizza come sia stata venduta la partecipazione in Bollorè: probabilemente in perdita rispetto all'acquisto, ma in linea con i valori di fine anno:
"Enfin, Bolloré engrange 5,04% à 164,65 euros. L'assureur Groupama a cédé la totalité de sa participation de 3,10% du capital du groupe de l'homme d'affaires breton dans le cadre du redressement de ses finances. Selon nos informations, c'est la Financière de l'Odet qui s'est portée acquéreur de la participation au prix de 152 euros par titre, soit plus de 118 millions d'euros."
Continua poi la ristrutturazione di Martel:
"Le président du directoire de Wendel, Frédéric Lemoine, a quitté son siège d'administrateur de Groupama le 15 mars dernier, ..."
La cessione di Gan Eurocourtage sembra incontrare qualche difficoltà più del previsto: l'articolista non esclude soluzioni a sorpresa:
Cession de Gan Eurocourtage : Groupama ouvre la dataroom aux pools d'investisseurs
Le 02 avril 2012 par THOMAS BAUME
Le groupe mutualiste Groupama s'apprête à ouvrir sa dataroom aux pools d’investisseurs dans le cadre de la cession de Gan Eurocourtage. Le consortium de fonds d’investissement et de réassureurs initié par le management de la filiale dédiée au courtage ferait bien partie des dossiers sélectionnés.
Selon nos informations, dans le cadre de la cession de Gan Eurocourtage, la direction générale de Groupama s’apprête à rouvrir dans les prochains jours la fameuse dataroom, lieu physique ou virtuel où se trouve l'ensemble des informations confidentielles qui portent sur le processus de cession. Après Allianz, c’est au tour de plusieurs pools d’investisseurs d’avoir accès à toutes les informations confidentielles de la filiale de Groupama. Le consortium, initié par Daniel Ellezam, actuel directeur général adjoint de Gan Eurocourtage, fait bien partie des heureux élus.
Dans les clous de l'ACP
Regroupant des fonds d’investissement et des réassureurs de référence dans le capital, il serait, selon nos informations, prêt à présenter une offre comprise entre 600 et 700 M€ et ce, pour l’acquisition des activités Iard et Transport. Ce périmètre et cette somme pourraient bien satisfaire la direction générale de Groupama contrairement à l’offre qu’aurait proposée Allianz la semaine du 26 mars.
Étant très réglementée et soumise à l'accord de la maison mère, cette ouverture de la dataroom signifierait que ce type d’actionnariat et de montage répondrait aux exigences réglementaires de l'ACP. Les dirigeants de Groupama travailleraient en effet, selon plusieurs de nos sources, de concert avec le régulateur du marché.
Envie réelle de vendre ?
Alors que Thierry Martel, directeur général et Christian Collin, directeur général délégué de Groupama, annonçaient le bouclage du dossier comme imminent ou en tout cas bouclé pour la fin mars, ce nouveau rebondissement dans le feuilleton de la reprise de Gan Eurocourtage va décaler une nouvelle fois la date butoir. La reprise de Gan Eurocourtage par un assureur ou par un pool d’investisseurs ne pourrait pas intervenir avant la fin du printemps. Alors une question se pose : à qui profitent ces retards répétés ? Peut-être bien à Groupama. Avec la participation de la Caisse des dépôts dans sa pépite, la tentation ne serait-elle pas d’attendre la fin des élections présidentielles et de miser sur une potentielle nationalisation ?
Thomas Baume
Infine, questo articolo spiega come si stia attuando la strategia di difesa sulle posizioni azionarie:
ASSURANCE - 03/04/2012 | 15:22 - 809 mots
Risques de marché : Groupama se dote d'une couverture de survie
Laura Fort
L'assureur vert en difficulté a entamé un processus de "désensibilisation" de son bilan aux actions. D'une part en cédant certaines lignes, d'autre part en se couvrant sur d'autres. Une dernière opération qui pourrait s'avérer relativement coûteuse même si la période actuelle, plus calme pour les marchés, s'y prête.
Groupama l'a annoncé lors de la présentation de ses résultats annuels : il va couvrir une partie de son portefeuille actions et en céder une autre. Une décision prise suite aux déboires que l'assureur a connus avec la baisse des marchés en 2011, alors qu'il détenait 12.8% d'actions dans son portefeuille fin décembre, soit 8.7 milliards d'euros en valeur. Une proportion supérieure à la moyenne des autres assureurs français, dont l'exposition aux actions est plutôt comprise entre 5% et 8%. Cette exposition a occasionné à l'assureur 700 millions d'euros de moins-values latentes en 2011.
Réduire les risques
D'où la décision annoncée par Thierry Martel, directeur général de Groupama, lors des résultats : "nous allons réduire nos risques sur nos actifs en diminuant notre part d'actions et pour la part qui restera, nous allons la couvrir". L'objectif étant à terme de la ramener à 5%.
Cette nouvelle stratégie d'allocation d'actifs a déjà débuté. Lundi 2 avril, l'assureur vert annonçait ainsi la cession totale de ses 777 878 actions du groupe Bolloré, correspondant à 3.10% du capital du groupe. L'assureur avait commencé par réduire son exposition au groupe Bolloré en 2011, puisqu'il en détenait encore 4.31% fin 2010. Groupama est encore exposé sur des lignes d'actions stratégiques : à fin 2011, il détenaitt environ 5.5% de Veolia, un peu moins de 4% de Société Générale, environ 6.9% d'Eiffage et 1.91% de Saint Gobain.
Pas de cession hâtive des lignes stratégiques
Or, toutes ces positions ne peuvent pas être "débouclées" dans la précipitation : "Nous devons attendre que des fenêtres s'ouvrent sur les marchés pour vendre certaines lignes stratégiques", précisait Thierry Martel. Sans quoi une vente précipitée pourrait notamment générer des frais de transaction élevés et/ou des moins-values importantes. C'est d'ailleurs précisément sur les lignes qu'il ne pourra pas céder rapidement ou qu'il souhaitera conserver, que l'assureur se couvrira. Et cette couverture est déjà amorcée : mi-mars, une partie de la ligne action représentant 1.5 milliard d'euros avait été couverte. L'objectif affiché par Groupama est d'atteindre une couverture de 35% à 40% du portefeuille.
Une couverture a un coût
Dans une interview donnée en interne en novembre dernier, Thierry Martel expliquait qu'il allait appliquer "des systèmes de couverture de risques sur nos actifs financiers (achat d'options afin de protéger une partie du portefeuille actions contre une baisse supplémentaire des marchés)". Se doter d'outils de couverture, comme des instruments dérivés (options, futures...), permet en effet d'amortir la baisse du cours d'une action.
Cette couverture a cependant un coût, et plus elle est protectrice, plus elle chère. "Si Groupama ne veut jamais perdre plus de 3%, cela lui coûtera plus cher, car les contreparties seront plus fortes", estime un analyste financier. Par contre, en cas de baisse du cours de l'action, l'assureur récupérera de l'argent. Comme dans le cas d'un sinistre pour un assuré, il sera "remboursé". A l'inverse, une hausse du cours ne lui profitera en rien. De la même façon, quand aucun sinistre ne survient, l'assuré continue de payer sa prime d'assurance sans être indemnisé.
Le bon timing
Volontairement ou non, Groupama a plutôt bien choisi son moment pour se couvrir. "Cela coûte moins cher de se couvrir aujourd'hui que fin 2011, alors que l'incertitude était totale, la volatilité importante, et les niveaux de marchés de capitaux beaucoup plus bas. Et se protéger contre une baisse dans une période de stress coûte plus cher, car le coût des protections se retrouve dans les taux d’intérêt et le prix de la volatilité", explique un analyste spécialisé. Le prix de l'option est en grande partie fonction de la volatilité implicite des marchés, c'est-à-dire de l'évaluation du risque futur.
Baisse des besoins de fonds propres
Autre élément déterminant : le fait de couvrir son portefeuille d'actions induit une diminution des besoins de fonds propres requis dans le cadre de Solvabilité 2. Un avantage qui n'a pas dû échapper à Groupama. Un consultant confirme que "le fait de limiter le risque à la baisse de leur exposition nette aux actions permet de fait de réduire le coût en capital". Certaines sociétés de gestion, comme CPR AM ou THEAM, ou les banques de financement et d'investissement, développent même des options de couverture des risques permettant justement de réduire le SCR (Solvency Capital Requirement). Dans sa revue de recherche fin 2010, Axa IM estimait au final que "il apparaît donc plus efficace de mettre en place une protection contre le risque action que de sortir de cette classe d'actifs".
CNP Assurances tire aussi la couverture à elle
Selon différents analystes, CNP Assurances aurait aussi engagé un processus de couverture de son portefeuille actions à la fin de l'année dernière. Contacté, l'assureur n'a pas souhaité commenter. CNP est, avec Groupama, l'un des assureurs de la place les plus exposé en actions : cette classe d'actifs composait 9.3% de son portefeuille à fin 2011. Sachant que l'assureur souhaite lui aussi réduire cette poche pour la ramener à un peu plus de 7% à terme.
Un passaggio in un articolo di Les Echos ipotizza come sia stata venduta la partecipazione in Bollorè: probabilemente in perdita rispetto all'acquisto, ma in linea con i valori di fine anno:
"Enfin, Bolloré engrange 5,04% à 164,65 euros. L'assureur Groupama a cédé la totalité de sa participation de 3,10% du capital du groupe de l'homme d'affaires breton dans le cadre du redressement de ses finances. Selon nos informations, c'est la Financière de l'Odet qui s'est portée acquéreur de la participation au prix de 152 euros par titre, soit plus de 118 millions d'euros."
Continua poi la ristrutturazione di Martel:
"Le président du directoire de Wendel, Frédéric Lemoine, a quitté son siège d'administrateur de Groupama le 15 mars dernier, ..."
La cessione di Gan Eurocourtage sembra incontrare qualche difficoltà più del previsto: l'articolista non esclude soluzioni a sorpresa:
Cession de Gan Eurocourtage : Groupama ouvre la dataroom aux pools d'investisseurs
Le 02 avril 2012 par THOMAS BAUME
Le groupe mutualiste Groupama s'apprête à ouvrir sa dataroom aux pools d’investisseurs dans le cadre de la cession de Gan Eurocourtage. Le consortium de fonds d’investissement et de réassureurs initié par le management de la filiale dédiée au courtage ferait bien partie des dossiers sélectionnés.
Selon nos informations, dans le cadre de la cession de Gan Eurocourtage, la direction générale de Groupama s’apprête à rouvrir dans les prochains jours la fameuse dataroom, lieu physique ou virtuel où se trouve l'ensemble des informations confidentielles qui portent sur le processus de cession. Après Allianz, c’est au tour de plusieurs pools d’investisseurs d’avoir accès à toutes les informations confidentielles de la filiale de Groupama. Le consortium, initié par Daniel Ellezam, actuel directeur général adjoint de Gan Eurocourtage, fait bien partie des heureux élus.
Dans les clous de l'ACP
Regroupant des fonds d’investissement et des réassureurs de référence dans le capital, il serait, selon nos informations, prêt à présenter une offre comprise entre 600 et 700 M€ et ce, pour l’acquisition des activités Iard et Transport. Ce périmètre et cette somme pourraient bien satisfaire la direction générale de Groupama contrairement à l’offre qu’aurait proposée Allianz la semaine du 26 mars.
Étant très réglementée et soumise à l'accord de la maison mère, cette ouverture de la dataroom signifierait que ce type d’actionnariat et de montage répondrait aux exigences réglementaires de l'ACP. Les dirigeants de Groupama travailleraient en effet, selon plusieurs de nos sources, de concert avec le régulateur du marché.
Envie réelle de vendre ?
Alors que Thierry Martel, directeur général et Christian Collin, directeur général délégué de Groupama, annonçaient le bouclage du dossier comme imminent ou en tout cas bouclé pour la fin mars, ce nouveau rebondissement dans le feuilleton de la reprise de Gan Eurocourtage va décaler une nouvelle fois la date butoir. La reprise de Gan Eurocourtage par un assureur ou par un pool d’investisseurs ne pourrait pas intervenir avant la fin du printemps. Alors une question se pose : à qui profitent ces retards répétés ? Peut-être bien à Groupama. Avec la participation de la Caisse des dépôts dans sa pépite, la tentation ne serait-elle pas d’attendre la fin des élections présidentielles et de miser sur une potentielle nationalisation ?
Thomas Baume
Infine, questo articolo spiega come si stia attuando la strategia di difesa sulle posizioni azionarie:
ASSURANCE - 03/04/2012 | 15:22 - 809 mots
Risques de marché : Groupama se dote d'une couverture de survie
Laura Fort
L'assureur vert en difficulté a entamé un processus de "désensibilisation" de son bilan aux actions. D'une part en cédant certaines lignes, d'autre part en se couvrant sur d'autres. Une dernière opération qui pourrait s'avérer relativement coûteuse même si la période actuelle, plus calme pour les marchés, s'y prête.
Groupama l'a annoncé lors de la présentation de ses résultats annuels : il va couvrir une partie de son portefeuille actions et en céder une autre. Une décision prise suite aux déboires que l'assureur a connus avec la baisse des marchés en 2011, alors qu'il détenait 12.8% d'actions dans son portefeuille fin décembre, soit 8.7 milliards d'euros en valeur. Une proportion supérieure à la moyenne des autres assureurs français, dont l'exposition aux actions est plutôt comprise entre 5% et 8%. Cette exposition a occasionné à l'assureur 700 millions d'euros de moins-values latentes en 2011.
Réduire les risques
D'où la décision annoncée par Thierry Martel, directeur général de Groupama, lors des résultats : "nous allons réduire nos risques sur nos actifs en diminuant notre part d'actions et pour la part qui restera, nous allons la couvrir". L'objectif étant à terme de la ramener à 5%.
Cette nouvelle stratégie d'allocation d'actifs a déjà débuté. Lundi 2 avril, l'assureur vert annonçait ainsi la cession totale de ses 777 878 actions du groupe Bolloré, correspondant à 3.10% du capital du groupe. L'assureur avait commencé par réduire son exposition au groupe Bolloré en 2011, puisqu'il en détenait encore 4.31% fin 2010. Groupama est encore exposé sur des lignes d'actions stratégiques : à fin 2011, il détenaitt environ 5.5% de Veolia, un peu moins de 4% de Société Générale, environ 6.9% d'Eiffage et 1.91% de Saint Gobain.
Pas de cession hâtive des lignes stratégiques
Or, toutes ces positions ne peuvent pas être "débouclées" dans la précipitation : "Nous devons attendre que des fenêtres s'ouvrent sur les marchés pour vendre certaines lignes stratégiques", précisait Thierry Martel. Sans quoi une vente précipitée pourrait notamment générer des frais de transaction élevés et/ou des moins-values importantes. C'est d'ailleurs précisément sur les lignes qu'il ne pourra pas céder rapidement ou qu'il souhaitera conserver, que l'assureur se couvrira. Et cette couverture est déjà amorcée : mi-mars, une partie de la ligne action représentant 1.5 milliard d'euros avait été couverte. L'objectif affiché par Groupama est d'atteindre une couverture de 35% à 40% du portefeuille.
Une couverture a un coût
Dans une interview donnée en interne en novembre dernier, Thierry Martel expliquait qu'il allait appliquer "des systèmes de couverture de risques sur nos actifs financiers (achat d'options afin de protéger une partie du portefeuille actions contre une baisse supplémentaire des marchés)". Se doter d'outils de couverture, comme des instruments dérivés (options, futures...), permet en effet d'amortir la baisse du cours d'une action.
Cette couverture a cependant un coût, et plus elle est protectrice, plus elle chère. "Si Groupama ne veut jamais perdre plus de 3%, cela lui coûtera plus cher, car les contreparties seront plus fortes", estime un analyste financier. Par contre, en cas de baisse du cours de l'action, l'assureur récupérera de l'argent. Comme dans le cas d'un sinistre pour un assuré, il sera "remboursé". A l'inverse, une hausse du cours ne lui profitera en rien. De la même façon, quand aucun sinistre ne survient, l'assuré continue de payer sa prime d'assurance sans être indemnisé.
Le bon timing
Volontairement ou non, Groupama a plutôt bien choisi son moment pour se couvrir. "Cela coûte moins cher de se couvrir aujourd'hui que fin 2011, alors que l'incertitude était totale, la volatilité importante, et les niveaux de marchés de capitaux beaucoup plus bas. Et se protéger contre une baisse dans une période de stress coûte plus cher, car le coût des protections se retrouve dans les taux d’intérêt et le prix de la volatilité", explique un analyste spécialisé. Le prix de l'option est en grande partie fonction de la volatilité implicite des marchés, c'est-à-dire de l'évaluation du risque futur.
Baisse des besoins de fonds propres
Autre élément déterminant : le fait de couvrir son portefeuille d'actions induit une diminution des besoins de fonds propres requis dans le cadre de Solvabilité 2. Un avantage qui n'a pas dû échapper à Groupama. Un consultant confirme que "le fait de limiter le risque à la baisse de leur exposition nette aux actions permet de fait de réduire le coût en capital". Certaines sociétés de gestion, comme CPR AM ou THEAM, ou les banques de financement et d'investissement, développent même des options de couverture des risques permettant justement de réduire le SCR (Solvency Capital Requirement). Dans sa revue de recherche fin 2010, Axa IM estimait au final que "il apparaît donc plus efficace de mettre en place une protection contre le risque action que de sortir de cette classe d'actifs".
CNP Assurances tire aussi la couverture à elle
Selon différents analystes, CNP Assurances aurait aussi engagé un processus de couverture de son portefeuille actions à la fin de l'année dernière. Contacté, l'assureur n'a pas souhaité commenter. CNP est, avec Groupama, l'un des assureurs de la place les plus exposé en actions : cette classe d'actifs composait 9.3% de son portefeuille à fin 2011. Sachant que l'assureur souhaite lui aussi réduire cette poche pour la ramener à un peu plus de 7% à terme.
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