Rottweiler
Forumer storico
Questo articolo comparso stamane sul quotidiano economico francese dipinge un quadro a dir poco complicato sui prossimi passi che attendono i governanti europei.
Siete anche voi d'accordo che le novità politiche in Grecia possano rallentare ottava tranche e tutto il resto?
La zone euro à nouveau plongée dans l'incertitudeD'interminables négociations
Pour la zone euro, tout est à refaire, ou presque. La crise politique qui sévit en Grèce va retarder la mise en place du plan de sauvetage. La contagion menace à nouveau de s'étendre, alors que la récession menace.
La Grèce constitue un gouvernement de coalition
Si l'on osait parodier le défunt Robert Lamoureux, cela donnerait : « Et le lundi, la crise de la dette était toujours vivante ! » Après deux sommets européens (les 23 et 26 octobre) et un sommet du G20, l'Europe n'a pas progressé d'un pouce. Au contraire, elle a offert au monde entier le spectacle désolant d'une communauté aux abois, dominée par un couple franco-allemand hyperactif mais condamné à éteindre les nouveaux départs de feu : ultimatum au chef du gouvernement grec se lançant dans un référendum suicidaire, mise en garde puis mise sous tutelle du FMI de l'Italie, troisième puissance économique de l'Union : impossible dans ces conditions de convaincre ses partenaires du G20 qu'il est de leur intérêt de participer au sauvetage de la zone euro. Appelés à contribuer au fonds spécial destiné à racheter de la dette des pays de la zone euro, les dirigeants chinois, brésilien et américains se sont contentés de prodiguer... leurs encouragements. « C'est surtout à l'Europe de régler le problème de la dette européenne », a clairement répondu le Chinois Hu Jintao.
Les incertitudes sur la crise de la zone euro ne sont pas levées et l'on est revenu, ou presque, à la case départ. Le soldat grec n'est toujours pas sauvé : si Georges Papandréou s'est sacrifié hier sur l'autel de l'austérité et de l'Europ, le flou reste important sur le calendrier de la sortie de crise politique à Athènes et sur l'issue des élections anticipées à venir. Jusqu'au coup de théâtre du Premier ministre socialiste, la semaine dernière, les partenaires de la Grèce pouvaient compter sur un allié relativement solide, disposant d'une majorité parlementaire. Qui sait quelle improbable majorité sortira des urnes ? Même si un gouvernement de transition vote les mesures décidées le 27 octobre et fait adopter le budget 2012, les élections anticipées risquent de retarder la mise en place de l'aide. Les dirigeants de la zone euro et le Fonds monétaire international voudront obtenir toutes les garanties politiques de continuité avant de revenir à la table des négociations et de verser la sixième tranche d'aide de 8 milliards d'euros puis le nouveau programme d'aide internationale de 100 milliards d'euros décidée dans son principe lors du sommet du 26 octobre. Or, aussi longtemps que la crise grecque s'éternise, aussi dévastateur sera l'effet de contagion au reste de l'Europe. « Les imbroglios politiques de la Grèce, qui ne représente que 2 % du PIB de la zone euro, sont sur le point de faire vaciller l'Italie, colosse de dette aux pieds d'argile », écrivent les experts de Natixis dans leur note hebdomadaire, avant d'ajouter que « les taux longs italiens s'étant installés au-dessus de 6 %, la crise de liquidité que traverse le pays pourrait bien se transformer en véritable crise de solvabilité ».
Mise en place des « pare-feu »
Les ministres des Finances de la zone euro se retrouvent ce soir à Bruxelles pour accélérer la mise en place des « pare-feu » qui doivent être déployés à partir du Fonds européen de stabilité financière (FESF). Objectif : limiter la contagion de la crise de confiance à l'Italie et à l'Espagne. Les modalités techniques seront discutées en particulier sur la manière d'utiliser les obligations du Fonds comme garanties pour les émissions de dette des Etats de la zone euro en difficulté. Mais, quant à l'autre aspect de l'accord du 27 octobre, visant à faire contribuer les pays émergents à un fonds d'investissement destiné à financer de la dette de la zone euro, il est aujourd'hui à l'état d'embryon.
Au moment où la France entre à son tour dans une austérité obligée, un autre danger menace : la récession économique. « Les derniers indicateurs annoncent une contraction du PIB de la zone euro entre 0,5 % et 0,8 % au dernier trimestre de l'année » par rapport au précédent, souligne Gilles Moec, économiste à la Deutsche Bank. Même l'Allemagne serait touchée. Pas sûr que les mesures de « relance économique » évoquées dans les conclusions du sommet du G20 suffisent à l'empêcher.
CATHERINE CHATIGNOUX, Les Echos
Siete anche voi d'accordo che le novità politiche in Grecia possano rallentare ottava tranche e tutto il resto?
La zone euro à nouveau plongée dans l'incertitudeD'interminables négociations
Pour la zone euro, tout est à refaire, ou presque. La crise politique qui sévit en Grèce va retarder la mise en place du plan de sauvetage. La contagion menace à nouveau de s'étendre, alors que la récession menace.
La Grèce constitue un gouvernement de coalition
Si l'on osait parodier le défunt Robert Lamoureux, cela donnerait : « Et le lundi, la crise de la dette était toujours vivante ! » Après deux sommets européens (les 23 et 26 octobre) et un sommet du G20, l'Europe n'a pas progressé d'un pouce. Au contraire, elle a offert au monde entier le spectacle désolant d'une communauté aux abois, dominée par un couple franco-allemand hyperactif mais condamné à éteindre les nouveaux départs de feu : ultimatum au chef du gouvernement grec se lançant dans un référendum suicidaire, mise en garde puis mise sous tutelle du FMI de l'Italie, troisième puissance économique de l'Union : impossible dans ces conditions de convaincre ses partenaires du G20 qu'il est de leur intérêt de participer au sauvetage de la zone euro. Appelés à contribuer au fonds spécial destiné à racheter de la dette des pays de la zone euro, les dirigeants chinois, brésilien et américains se sont contentés de prodiguer... leurs encouragements. « C'est surtout à l'Europe de régler le problème de la dette européenne », a clairement répondu le Chinois Hu Jintao.
Les incertitudes sur la crise de la zone euro ne sont pas levées et l'on est revenu, ou presque, à la case départ. Le soldat grec n'est toujours pas sauvé : si Georges Papandréou s'est sacrifié hier sur l'autel de l'austérité et de l'Europ, le flou reste important sur le calendrier de la sortie de crise politique à Athènes et sur l'issue des élections anticipées à venir. Jusqu'au coup de théâtre du Premier ministre socialiste, la semaine dernière, les partenaires de la Grèce pouvaient compter sur un allié relativement solide, disposant d'une majorité parlementaire. Qui sait quelle improbable majorité sortira des urnes ? Même si un gouvernement de transition vote les mesures décidées le 27 octobre et fait adopter le budget 2012, les élections anticipées risquent de retarder la mise en place de l'aide. Les dirigeants de la zone euro et le Fonds monétaire international voudront obtenir toutes les garanties politiques de continuité avant de revenir à la table des négociations et de verser la sixième tranche d'aide de 8 milliards d'euros puis le nouveau programme d'aide internationale de 100 milliards d'euros décidée dans son principe lors du sommet du 26 octobre. Or, aussi longtemps que la crise grecque s'éternise, aussi dévastateur sera l'effet de contagion au reste de l'Europe. « Les imbroglios politiques de la Grèce, qui ne représente que 2 % du PIB de la zone euro, sont sur le point de faire vaciller l'Italie, colosse de dette aux pieds d'argile », écrivent les experts de Natixis dans leur note hebdomadaire, avant d'ajouter que « les taux longs italiens s'étant installés au-dessus de 6 %, la crise de liquidité que traverse le pays pourrait bien se transformer en véritable crise de solvabilité ».
Mise en place des « pare-feu »
Les ministres des Finances de la zone euro se retrouvent ce soir à Bruxelles pour accélérer la mise en place des « pare-feu » qui doivent être déployés à partir du Fonds européen de stabilité financière (FESF). Objectif : limiter la contagion de la crise de confiance à l'Italie et à l'Espagne. Les modalités techniques seront discutées en particulier sur la manière d'utiliser les obligations du Fonds comme garanties pour les émissions de dette des Etats de la zone euro en difficulté. Mais, quant à l'autre aspect de l'accord du 27 octobre, visant à faire contribuer les pays émergents à un fonds d'investissement destiné à financer de la dette de la zone euro, il est aujourd'hui à l'état d'embryon.
Au moment où la France entre à son tour dans une austérité obligée, un autre danger menace : la récession économique. « Les derniers indicateurs annoncent une contraction du PIB de la zone euro entre 0,5 % et 0,8 % au dernier trimestre de l'année » par rapport au précédent, souligne Gilles Moec, économiste à la Deutsche Bank. Même l'Allemagne serait touchée. Pas sûr que les mesures de « relance économique » évoquées dans les conclusions du sommet du G20 suffisent à l'empêcher.
CATHERINE CHATIGNOUX, Les Echos
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