Macroeconomia Fine dell'euro: scenari possibili o ipotetici

Perchè è difficile modificare il patto di stabilità e rafforzare l'Europa

Poichè questo è il 3d dei filosofi, vorrei postare anche qui un articolo ove si mostra molto bene quali divisioni ci siano in Europa tra i due partner più importanti -- Francia e Germania -- e perchè è difficile prendere rapidamente delle decisioni comuni (che è poi il motivo per cui i mercati ci picchiano).

Les propositions d'Angela Merkel et de Nicolas Sarkozy pour sauver l'euro
Défendre la zone euro en danger, alors que la crise grecque menace de s'étendre au Portugal et à l'Espagne : Angela Merkel et Nicolas Sarkozy font front commun, à la veille du sommet de la zone euro du vendredi 7 mai.
Ils ont envoyé, jeudi, une lettre commune au président du Conseil européen, Herman Van Rompuy et au président de la Commission, José Manuel Barroso. Silencieuse sur les désaccords, notamment sur la possibilité de laisser un Etat de la zone faire faillite ou restructurer sa dette, l'initiative refonde un socle commun minimal et demande l'approfondissement des règles de gouvernance économique de la zone euro.
La lettre commence par exclure l'idée d'expulser un Etat membre de l'union monétaire, les deux dirigeants se disant "pleinement attachés" à préserver "l'unité de la zone euro".
Ensuite, elle précise que la monnaie unique est une affaire commune et qu'il n'est plus question de laisser chacun gérer ses petites affaires seul. "Tous les Etats membres sont responsables de la stabilité de la zone euro dans son ensemble."
Car, sur le fond, jamais la chancelière allemande et le président français n'ont été autant en désaccord : M. Sarkozy voulait intervenir vite et fort, décelant une attaque des spéculateurs. Mme Merkel, face à son opinion publique, voulait punir les Grecs, coupables de mensonges et de laxisme budgétaire, et respecter les traités.
"UN CADRE ROBUSTE"
Jamais les deux dirigeants n'ont fait autant d'efforts pour éviter les déchirements publics. Il faut trouver les moyens d'éviter que la crise grecque ne se reproduise.
M. Sarkozy et Mme Merkel veulent que le conseil des dirigeants de la zone euro qui se réunissent le 7 mai à Bruxelles conduise à un renforcement de la gouvernance économique de la zone. Ils proposent de créer "un cadre robuste pour la résolution des crises respectant le principe de responsabilité budgétaire de chaque Etat membre".
Traduit par l'Elysée, les Européens doivent trouver un moyen de contourner l'interdiction faite par les traités de renflouer un Etat en faillite. Pour sauver la Grèce, les Etats ont eu recours à des aides bilatérales. Les Allemands avaient besoin juridiquement de l'intervention du FMI, attestant de l'urgence extrême de la crise, pour justifier face à leur Cour constitutionnelle la nécessité d'intervenir. Il faudrait donc, comme l'avait proposé le ministre des finances allemand Wolfgang Schäuble, imaginer un "fonds monétaire européen".
Rien n'est dit en revanche sur la possibilité de laisser un Etat de la zone euro faire faillite ou restructurer pleinement sa dette. "Ce n'est pas l'objet de cette lettre", explique l'Elysée. Sur ce point, le désaccord franco-allemand est profond. M. Sarkozy refuse toute idée de défaut de paiement, qui provoquerait selon lui au niveau des Etats un cataclysme comparable à celui de la faillite de la banque d'affaire américaine Lehman Brothers. Ce serait aussi une énorme catastrophe pour les banques françaises, particulièrement exposées en Grèce et en Europe du sud.
RÉFORME DES TRAITÉS
Devant le Bundestag, mercredi, Mme Merkel a dit vouloir "élaborer une procédure codifiée de défaut de paiement".
La chancelière a aussi expliqué qu'elle s'engageait "avec force" pour une réforme des traités, même si elle est "longue et laborieuse". Les Français sont dubitatifs sur l'idée de réformer le traité de Lisbonne. Il faudrait revisiter toute l'union économique et monétaire, concoctée dans une période libérale, celle des années 1990, et la faire ratifier par 27 Etats membres.
Il serait plus simple de revoir le pacte de stabilité, qui régit le fonctionnement de l'euro. "Nous ne sommes pas hostiles à un changement du pacte de stabilité", explique l'Elysée. Rédigé en terme franco-allemand, le texte demande "des sanctions plus efficaces pour les procédures de déficits excessifs".
Les procédures de sanctions inscrites dans le pacte étaient devenues caduques fin 2003, lorsque Paris et Berlin, alors en dérive budgétaire, avaient refusé de s'y soumettre. L'Allemagne souhaite que les pays laxistes puissent être privés de certaines subventions européennes et de leurs droits de vote. S'il n'est pas possible de réviser le pacte, l'Elysée note que le traité de Lisbonne permet aux membres de la zone euro de s'organiser entre eux.
Enfin, il convient de prêter attention à l'économie et pas seulement aux budgets. La lettre franco-allemande demande "l'élargissement de la surveillance aux questions structurelles et de compétitivité et aux déséquilibres".
La réforme de la gouvernance économique doit être approfondie par le président du conseil européen, Herman Van Rompuy, qui doit dévoiler la composition d'un groupe de travail sur le sujet.
Par le passé, le pacte de stabilité a montré ses limites. Pour l'Elysée, le problème grec est plus un problème de compétitivité, sur lequel les Européens ne se sont pas penchés, qu'un problème de déficit. Pendant des années, l'Irlande et l'Espagne ont été citées en modèle, parce leur dette publique était faible.
Nul n'a prêté attention à l'explosion de leur dette privée, alimentée par la spéculation immobilière. Aujourd'hui, la défaillance de l'ancien élève modèle espagnol déclencherait une catastrophe.
Arnaud Leparmentier
 
Esattamente...:up: ed il voler continuare a inquadrare in modo esasperato gli individui che tentano di farsi una propria idea in catastrofisti, speculatori, rematori contro ecc. mostra ormai la corda; suona tanto di esorcismo contro la paura.
Semplicemente basta essere osservatori...quel grafico dice tante cose
:titanic:

No, no. Interpreti in maniera errata.
Per quel che mi riguarda è semplicemente la stanchezza di rivedere ciclicamente da anni i sentiment estremi (in positivo o in negativo) delle Borse. :rolleyes:
Ma se questa esperienza non l'hai vissuta e rivissuta abbastanza volte ... allora è solo questione di tempo e anche Tu te ne farai una ragione. :cool:
 
No, no. Interpreti in maniera errata.
Per quel che mi riguarda è semplicemente la stanchezza di rivedere ciclicamente da anni i sentiment estremi (in positivo o in negativo) delle Borse. :rolleyes:
Ma se questa esperienza non l'hai vissuta e rivissuta abbastanza volte ... allora è solo questione di tempo e anche Tu te ne farai una ragione. :cool:

:D...ti posso assicurare che ne ho viste e straviste di cotte e di crude da mooolto tempo...nel senso che indichi tu...al punto che non mi stupisco più di niente..tanto che filosofeggio un pò sui massimi sistemi...staremo a vedere , lo spettacolo è all'inizio e ce ne sarà per tutti i gusti ...si spera di sfangare, come sempre ! :lol:
 
:D...ti posso assicurare che ne ho viste e straviste di cotte e di crude da mooolto tempo...nel senso che indichi tu...al punto che non mi stupisco più di niente..tanto che filosofeggio un pò sui massimi sistemi...staremo a vedere , lo spettacolo è all'inizio e ce ne sarà per tutti i gusti ...si spera di sfangare, come sempre ! :lol:

Se hai mooolta vicissitudine dei mercati e non ti stupisci più di nulla ... allora perchè sembri propenso a credere ai catastrofismi evocati dalle Agenzie di rating ?
Queste novelle "Sirene di Ulisse" lanciano segnali ben sincronizzati con l'azione dei fondi speculativi delle grandi banche internazionali ...!

I timori di "default con effetto Domino" degli Stati Sovrani di Eurolandia è la nuova Fata Morgana per innescare squilibri valutari e conseguenti scossoni delle Borse
E' soltanto un pretesto utile alla speculazione per "legittimare" un consistente ribasso, dopo il lungo rialzo di 13 mesi dei mercati.
Da tempo e da molte parti si parlava della necessità di una salutare correzione ed ora si sta verificando. Nulla di più, nulla di meno.
Piuttosto, attenzione a non approfittare nelle prox settimane delle quotazioni a sconto!
 
Ultima modifica:
Piuttosto, attenzione a non approfittare nelle prox settimane delle quotazioni a sconto!
anche secondo me bisogna star pronti e non farsi prendere dal panico... i livelli del dopo lehman a mio avviso difficilmente saranno rotti al ribasso... (o almeno lo spero vivamente) non so quanto convenga a tutta l'economia mondiale a un default di spagna, italia, grecia, portogallo, ecc...
 
anche secondo me bisogna star pronti e non farsi prendere dal panico... i livelli del dopo lehman a mio avviso difficilmente saranno rotti al ribasso... (o almeno lo spero vivamente) non so quanto convenga a tutta l'economia mondiale a un default di spagna, italia, grecia, portogallo, ecc...

Spiacente, ma erri: chi, adesso, sta attaccando l' Eurozona, vivrebbe una eventuale uscita di scena dell' euro causato dal default dei Paesi da te elencati come una vittoria del mercato.
Una vittoria che celebrerebbero come la superiorità e la giustezza intrinseca del mercato, e nn certamente una sconfitta come si evince nell'accezione piu' umanistica della lettura della vicenda che dai tu.


:)
 
questo è lo scenario:

[ame=http://www.youtube.com/watch?v=pavNpozrgM8]YouTube - Monty Python - Germania vs. Grecia[/ame]
 
elezioni inglesi ... hung parliament ... nessuna maggioranza assoluta

L'ultimo 'hung parliament' in Gran Bretagna risale al 1974. E non è stato un successo. Il premier conservatore Edward Heath era rimasto in carica quattro giorni - pur avendo conquistato con il suo partito meno seggi dei laburisti, rispettivamente 297 e 301 - per cercare di assicurarsi una maggioranza di governo. Heath gettò la spugna in tempi brevi, dopo il fallimento dei negoziati con i liberali, che allora avevano 14 seggi, per formare comunque un governo di minoranza. Prese il suo posto il leader labour, Harold Wilson, con un governo anche in questo caso di minoranza che durò solo sette mesi, prima di convocare elezioni anticipate che il suo partito perse.

mi pare il periodo migliore per avere governi ballerini, loro non sono abituati, noi modestamente abbiamo una cultura in materia impressionante
 
Se hai mooolta vicissitudine dei mercati e non ti stupisci più di nulla ... allora perchè sembri propenso a credere ai catastrofismi evocati dalle Agenzie di rating ?
QUOTE]

Ciò che tu vuoi classificare come catastrofista non lo è evidentemente per altri...e non mi riferisco solo alle agenzie di rating; ma a me interessano assai poco le categorizzazioni del pensiero; tento di farmi un'idea, osservando gli eventi, e ritengo, ma posso ovviamente sbagliarmi, che gli eventi di "crisi" nel vero senso della parola cui stiamo assistendo da 2-3 anni, ma che partono in realtà da molto più lontano, siano di grande portata e ci faranno ritrovare, volenti o nolenti, prima o dopo, in un mondo assai diverso da quello cui siamo abituati. Se essere catastrofisti significa questo, allora sono catastrofista.
 

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